Loretta Banana

glamour

Les pires inventions beauté du siècle dernier : 9 tendances bizarres et effrayantes !

Pour ce nouvel article que j’estampille dans ma collection #Halloween 2020, on va descendre d’un cran niveau creepy (parce qu’apparemment mon post sur la friperie la plus hantée de Paris vous a fait pas mal réagir, ainsi que celui sur les objets vintage possédés). Néanmoins, il n’est pas impossible que vous soyez un tout petit peu mal à l’aise avec la suite.

L’un de mes pires cauchemars de ce 21e siècle fut de découvrir les horreurs qui composent parfois nos produits de beauté actuels. Paraffine, perturbateurs endocriniens, j’en passe et (pas) des meilleurs, me font souvent bondir de mon sofa vintage. Mais croyez-moi, ce n’est RIEN en comparaison avec certaines inventions loufoques voire carrément flippantes et toxiques que les femmes ont eu le malheur d’utiliser au siècle dernier. Tout ce qui suit est vrai et on ne peut plus vrai et confirmerait presque cet adage horrible et des plus désuets “il faut souffrir pour être belle” (ou pas. Plutôt pas, d’ailleurs).

Pour ce sujet, je vous propose 2 articles distincts afin de faciliter votre lecture : j’ai posté le premier volet récemment dont le sujet était dédié à la marque de cosmétiques française à base de radium Tho Radia (vous pouvez le lire en cliquant ici). Ce second volet sera quant à lui consacré à 9 invention farfelues et définitivement creepy autour de la beauté au 20e siècle.

1/ Le salon spa d’Helena Rubinstein

Photo de 1930 dans le salon spa d’Helena Rubinstein d’une jeune femme profitant d’un bain moussant à base d’air comprimé et de lait

J’ai eu l’occasion de lire la biographie de cette pionnière du maquillage (j’en parlais d’ailleurs sur Instagram juste ici) et je suis absolument fascinée par sa détermination et l’empire qu’elle a su bâtir en partant de rien. Toutefois, je dois bien admettre que certaines images d’époque (circa 1930-40) de son salon de beauté du 715 Fifth Avenue peuvent provoquer l’effroi. Je vous laisse juger par vous-même :


Cette photo des années 40 montre des traitements sous forme de masque “contour” pour le visage qui, selon la technique de Rubinstein, permettait de souligner et de rajeunir les traits du visage.

2/ Le masque “Hangover Heaven” de Max Factor

L’iconique marque américaine Max Factor a mis au point, dans les années 30/40, un masque composé de cubes en plastique. Ces derniers devaient être remplis avec de l’eau puis congelés pour qu’enfin le masque puisse être porté pour faire dégonfler le visage et le rafraîchir. Il aurait été inventé pour soulager les starlettes du Old Hollywood entre les prises de vue dans les studios surchauffés… mais semble-t-il qu’il serait aussi particulièrement efficace pour calmer leur gueule de bois (hangover en anglais, d’où le nom du masque) de ces vedettes du ciné après leurs apéros trop arrosés. Ainsi, elles préservaient leur maquillage et leur esprit au frais !

3/ “The new haidryer”

Enchaînons notre salon de beauté des horreurs avec ce sèche-cheveux de 1946 : sa forme façon toile d’araignée semblait particulièrement commode mais aussi effrayante pour sécher individuellement chaque pin-curl.

4/ La cryothérapie des tâches de rousseur

Alors qu’aujourd’hui les tâches de rousseur sont à la mode, la tendance allant même jusqu’à s’en faire tatouer, on ne peut pas en dire de même durant les années 30.
En effet, les femmes avaient la possibilité de “geler” leurs tâches de rousseur (procédure assez similaire à celle utilisée pour les verrues) avec du dioxyde de carbone, puis le médecin utilisait ensuite une petite lame pour en quelque sorte “décoller” la pigmentation des tâches du visage. En une semaine ou deux, la peau cicatrisait sans tâches de rousseur. Ce traitement barbare et douloureux était semble-t-il assez populaire dans les années 30. Pour ce faire, les yeux des patientes étaient recouverts de bouchons hermétiques, leurs narines étaient protégées et elles devaient respirer par un tube. Oui, un vrai film d’horreur.

5/ Le masque chauffant

Après la cryothérapie, le masque chauffant ! Cette invention de 1940 environ est si peu engageant visuellement que je suis étonnée que le concept n’ait pas été repris dans un film d’horreur de slasher. Quoiqu’il en soit, ce “masque à gaz” de la beauté était en réalité un outil qui pouvait se brancher de manière à activer la circulation du sang en chauffant le visage. En plus complément de l’effet “rose” apporté à la peau par la chaleur, cette invention promettait d’éliminer les rides et les poches sous les yeux… Comble de l’ironie, d’après mes recherches, les femmes se mettaient des protections sur les ongles pour éviter que leur manucure ne se détériore au contact de cette innovation… brûlante ! Il est d’ailleurs assez étonnant de se dire qu’elles préféraient protéger leur vernis plutôt que leur peau…

En tout cas, je crois que la promesse de cet appareil s’avérait surtout en réalité d’effrayer toute la famille en portant ce genre d’horreur sur le visage ! À noter également : les masques chauffants sont encore eux aussi à la mode aujourd’hui, mais leur design est tout de même un peu moins angoissant.

6/ Le “Beauty Calibrator” ou “Beauty micrometer”


Je ne sais pas vous, mais c’est de loin l’engin qui m’a le plus effrayée de toutes ces inventions ! On dirait tout bonnement un instrument de torture.
Il s’agit là d’une autre invention de Max Factor datant de 1932. Elle est toutefois plus impressionnante qu’il n’y parait : l’appareil une fois placé sur la tête peut être ajusté aux traits exacts de la personne qui le porte et il existe pas moins de 325 réglages différents ! Le but ? Obtenir des mesures aussi précises que possible du visage et ainsi détecter tous les potentiels défauts (ahem…)  en vue de pouvoir les corriger à l’aide d’un maquillage adapté. Son usage initial était destiné à l’industrie du cinéma pour pouvoir identifier les “défauts” des actrices et ainsi qu’ils apparaissent le moins visible possible sur grand écran. On rêve du Old Hollywood, mais la vie des starlettes de l’époque ne devait pas être des plus évidentes, en réalité ! En tout état de cause, la société Max Factor indique que cet outil leur a été utile pour mieux comprendre le visage féminin…

7/ Le Lipstick Stencil

Celui-ci est mon préféré car très sincèrement, je le trouve adorable et bien pratique. Il n’a rien d’effrayant mais je voulais tout de même le compiler ici car c’est à mon sens une étrangeté qui a parfaitement sa place dans ce classement.
Le lipstick stencil est daté de 1938 environ et permet d’appliquer son rouge à lèvres à partir d’un “pochoir” en forme de bouche. Vous le savez, la façon de mettre son rouge à lèvres, en accentuant l’arc de cupidon ou pas est très caractéristique des époques. Ici, on voit bien la tendance du port du rouge à lèvres puisque clairement il s’agissait d’un produit très populaire dans les années 30 et encore davantage pendant la seconde guerre mondiale (le fait de porter du rouge à lèvres d’un rouge vif était perçu presque comme un effort de guerre !).
Aujourd’hui, nous avons bien des eyeliners à coller alors pourquoi ne remettrait-on pas ce type de pochoir pour un rouge parfaitement appliqué au goût du jour ? En tout cas, je vote pour !

8/ Le cape de protection solaire

Il ne s’agit là ni d’un déguisement d’Halloween ni même de superhéros. Cette cape à pois façon drap de fantôme s’avère en fait être une invention promettant de garder à l’abri les femmes des rayons du soleil. Le but ultime étant de freiner l’apparition des tâches de rousseur et/ou de les empêcher… Décidément, ces pauvres tâches de rousseur n’étaient pas à la fête dans les années 30/40 !

Ceci étant dit, on peut au moins reconnaître à ces femmes un très bon geste beauté (bien qu’extrême ici) : celui de se protéger du soleil, les protections en lait et crème n’étant pas encore répandues sur le marché à cette époque.

À noter également que les modèles de cape se déclinaient en version fantaisie, comme ici avec le motif à pois, et que l’on pouvait compléter la tenue (comme si elle n’était pas suffisamment effrayante…) avec des lunettes contre les rayons UV. Cette invention était apparemment très populaire en Floride, le “sunny state“.

9/ Le “Dimple Maker”

Le Dimple Maker, que l’on pourrait traduire par “l’outil à fossettes” est une curiosité que l’on doit visiblement à Isabella Gilbert of Rochester qui l’a créée en 1936. On conseillait alors aux femmes de le porter 2 à 3 fois par jour à raison de 5 à 10 minutes à chaque fois, au cours de leurs activités quotidiennes (écriture, lecture, repos…).

Elles devaient s’observer dans le miroir et sourire afin de placer toujours l’appareil au même endroit, là où les fossettes commençaient à se dessiner.

Ma foi, il s’agit à mon sens d’un lourd tribu pour de simples fossettes car cet appareil a tout sauf l’air d’être confortable ! Vous vous imaginez descendre vos poubelles avec deux boules en métal vous fissurant le visage ?

Dans tous les cas, ce que l’on peut observer au fil de cette modeste revue d’outils de beauté s’apparentant plutôt à des instruments de torture, c’est que les femmes avaient semble-t-il beaucoup de courage (et d’inconscience) pour répondre aux standards de beauté de l’époque, quitte parfois à mettre leur santé en danger. Néanmoins, nous ne pouvons leur jeter la pierre : ces diktats envahissants font malheureusement partie de la société et nous en payons encore les pots cassés aujourd’hui. Et il suffit de se pencher sur notre rapport au maquillage pour s’en apercevoir (une femme pas maquillée sera souvent perçue comme négligée, celle qui en met trop sera stigmatisée d’une autre manière, bref, rien ne semble jamais satisfaire les standards de beauté de nos époques).

Je pense qu’au contraire, ces différents exemples devraient nous aider à nous émanciper encore davantage et à adopter la “beauté” qui nous ressemble (y compris celle sans artifices), tant qu’elle nous donne confiance et correspond à nos modes de vie. C’est d’ailleurs particulièrement le cas avec l’épidémie de coronavirus qui sévit en ce moment et dont l’une des moindres répercussions touche à notre rapport au maquillage. Beaucoup de femmes ont laissé tombé leurs habitudes de cosmétiques en raison du télétravail et du masque et honnêtement, je le conçois tout à fait. De mon côté, ma passion du maquillage n’en a pas été altérée, si ce n’est le rouge à lèvres que je garde seulement si je sais qu’il ne sera pas bousillé par le port du masque (c’est à dire assez peu souvent). Toutefois, je maquille deux fois plus mes yeux pour conserver la force que mon rouge à lèvres me donne habituellement et j’ai tiré parti du masque en l’imaginant comme un nouvel outil de mystère à associer à ma routine de beauté pour mieux mettre encore en valeur mon regard.

Enfin, quand on me demande pourquoi je continue de me maquiller, même en travaillant de chez moi, la réponse reste indubitablement la même : je me maquille pour moi, pas pour les autres, car ma routine beauté est un moment de plaisir et de méditation et aussi car mon maquillage est aussi la signature de mon style et de ma personnalité. Un allié invisible qui m’aide à accomplir mes tâches de la journée.

Et vous, que pensez-vous de ces instruments de beauté anciens ? Quel est votre rapport à la beauté et au maquillage ?

Les pires inventions beauté du siècle dernier : Tho Radia, la marque de cosmétiques à base de radium

Pour ce nouvel article que j’estampille dans ma collection #Halloween 2020, on va descendre d’un cran niveau creepy (parce qu’apparemment mon post sur la friperie la plus hantée de Paris vous a fait pas mal réagir, ainsi que celui sur les objets vintage possédés). Néanmoins, il n’est pas impossible que vous soyez un tout petit peu mal à l’aise avec la suite.

L’un de mes pires cauchemars de ce 21e siècle fut de découvrir les horreurs qui composent parfois nos produits de beauté actuels. Paraffine, perturbateurs endocriniens, j’en passe et (pas) des meilleurs, me font souvent bondir de mon sofa vintage. Mais croyez-moi, ce n’est RIEN en comparaison avec certaines inventions loufoques voire carrément flippantes et toxiques que les femmes ont eu le malheur d’utiliser au siècle dernier. Tout ce qui suit est vrai et on ne peut plus vrai et confirmerait presque cet adage horrible et des plus désuets “il faut souffrir pour être belle” (ou pas. Plutôt pas, d’ailleurs).

Pour ce sujet, je vous propose 2 articles distincts afin de faciliter votre lecture : voici le premier volet dédié à la beauté radioactive.

Tho Radia : Beauté radioactive

Le radium au service de la beauté par la santé de la peau” !

Je ne vais pas passer par quatre chemins : c’est de toute évidence l’une des “tendances” de beauté qui m’a le plus fascinée en faisant mes recherches sur les usages des femmes en cosmétiques depuis 1900 et aussi parce que j’ai lu et fait énormément de recherches sur les ouvrières empoisonnées au radium, les Radium Girls (qui fera certainement le sujet d’un article à part entière).

(Et oui peut-être ne le saviez-vous pas, mais j’ai la fâcheuse manie de collectionner les cosmétiques anciens et je suis une FANATIQUE de l’histoire de la beauté depuis l’ère victorienne jusqu’à nos jours. Elle en dit parfois souvent plus que les vêtements pour appréhender la place de la femme au fil des décennies – mais ce n’est que mon avis personnel.)

Et donc j’ai décidé de vous parler d’une marque française, qui a vu le jour en 1932 : Tho Radia. Son créneau ? Séduire les pharmaciens et s’implanter en officine pour proposer à la clientèle féminine divers produits de beauté composés de… et bien de radium et de thorium (entre autres choses). Cela nous parait inconcevable aujourd’hui, pourtant, comme je le disais plus haut, nos cosmétiques actuels ne font pas vraiment mieux. Mais ainsi vous demandez-vous comment de tels produits ont pu être mis sur le marché ?

Cela tient principalement au vide juridique propre à l’époque concernant l’encadrement des produits de soins et de cosmétiques, à une manipulation très habile du fondateur pour faire passer des vessies pour des lanternes (et c’est le cas de le dire avec la phosphorescence du radium) à ses clients et puis aussi à une révolution scientifique qui a déchaîné les passions (le radium).

En effet, grâce à la découverte du radium en 1896 par Henri Becquerel, c’est le monde entier qui s’en trouve bouleversé, et notamment celui de la chimie. S’en suivent les expérimentations diverses réalisées par Pierre et Marie Curie que nous connaissons tous. Puis, un peu plus tard, en 1901, Henri Becquerel dispose un peu de radium dans un tube qu’il place ensuite dans la poche intérieure de sa veste avant de partir pour une conférence. Seulement, quelques heures plus tard, il constate que sa peau comporte des lésions. Il en tire la conclusion que le radium a bel et bien des effets sur l’organisme.

Rapidement, médecins et biologistes ont l’idée d’utiliser le radium, alors très coûteux à l’époque, dans leurs expériences. Même si les savants comprennent très rapidement qu’il s’agit là d’un composant extrêmement toxique, l’idée se répand que si son utilisation est faite à petite dose, elle s’avère excitante et même particulièrement efficace pour traiter la peau et trouver la jeunesse éternelle, raffermir les tissus, guérir les blessures, et mon derrière sur la commode en rotin.

Inutile de vous dire que de nombreux entrepreneurs et créateurs vont s’engouffrer dans la brèche, érigeant le radium comme solution miracle à tous les maux. De 1910 à 1930, la frénésie du radium atteint son apogée et il est considéré par le tout venant comme un produit incroyable, bienfaisant, rare car coûteux, en bref une véritable potion magique. Dès 1920, divers médicaments à base de radium commencent à être développés et commercialisés, mais l’invention est si populaire qu’elle se décline même sur des objets du quotidien : rasoir, vêtement et évidemment horloge, dont les fameux cadrans peints à la main par les tristement célèbres Radium Girls (et vu que je vous parle à nouveau d’elles, je me dis que je vais décidément leur consacrer un article. En attendant, ej vous invite à consulter mes quelques stories épinglées sur ce sujet sur mon compte Instagram juste ici).

Le destin funeste des Radium Girls, intoxiquées par la peinture radioactive qu’on leur fournissait pour rendre lumineux les cadrans d’horloges qu’elles devaient peindre à la main.

La cosmétologie ne tarde pas non plus à s’approprier cette trouvaille et promet monts et merveilles aux clientes, à grands renforts de publicités où les femmes ont le teint lumineux et semblent irradiées par une lumière mystique, (dont cette publicité iconique de la marque Tho Radia qui perdura jusque dans les années 50). C’est dans ce contexte que se développent des marques telles que Ramey et Radium Elys et que sont vendues des crèmes au doux nom de Radior ou d’Activa. La marque Tho Radia utilise un tout autre stratagème en induisant les consommateurs en erreur, ce que beaucoup de marques ont désormais l’habitude de faire même encore aujourd’hui ! Mais revenons-en aux fondements de cette marque purement made in France.

Tho Radia est fondée fin 1932 par un pharmacien parisien, Alexis Moussalli et son concept est clair : surfer sur la vague du radium en utilisant l’argument scientifique, ce que les autres marques de cosmétiques n’ont pas eu l’idée de faire. Il promet ainsi par ses gammes de soins un embellissement de la peau par l’aspect curatif que provoque soit disant le radium. Il va donc tout naturellement avoir la présence d’esprit de séduire en premier lieu les pharmaciens pour que sa marque soit distribuée uniquement en officine et ainsi apporter une garantie pharmaceutique à ses clientes (spoiler alert/instant rageuse : de nombreuses marques actuelles dont les compositions sont pauvres voire dégueulasses utilisent aussi la caution “pharmacie” pour distribuer leurs produits et prendre accessoirement les consommateurs pour les derniers des idiots en abusant de leur crédulité. Mais je ne tiens pas à me faire des ennemis donc je ne citerai personne).

Cette coupure de presse a été trouvée par mes soins dans le ELLE daté du 14 mai 1946. Je voulais la partager avec vous pour bel et bien vous prouver que cette marque était véritablement présente dans les magazines féminins.

Et parce que ce bon Alexis n’était visiblement pas à une roublardise prêt, il a eu l’audacieuse idée de faire appel à un certain docteur Alfred Curie, qui ne partage absolument rien en commun avec Pierre et Marie Curie si ce n’est le même nom. Un nom qui, aux oreilles des potentiels clients, apporte une crédibilité supplémentaire et qui sera un atout déterminant pour la suite de son business (et même moi qui faisais mes recherches sur Tho Radia, je me suis fait bêtement avoir au départ, pensant que ce dernier avaient un lien de parenté avec les génies du radium). Alors que décide-t-il de faire, ce bon Alexis ? Et bien tout simplement ce que n’importe quel business man sans vergogne ferait : apposer le nom d’Alfred Curie sur ses pots de crème. Publicité mensongère, vous dites ?

En tout cas, la législation n’en a cure (c’est le cas de le dire) puisqu’elle n’existe tout bonnement pas à cette époque. Ainsi, le Alfred Curie prête, dans le plus grand des calmes, son nom, dans le but de promouvoir la crème Tho-Radia, soit-disant conçue “selon la formule du Dr Alfred Curie”. L’objectif étant bien sûr d’abuser de la crédulité des pharmaciens et clients en leur laissant penser que cette marque est approuvée par les Curie. Néanmoins ce mensonge portera ses fruits puisque la marque aura une très belle notoriété à l’époque et enrichira son offre de nombreux autres produits : crème solaire, rouge à lèvres, poudre pour le visage…

Toutefois, en 1937, la législation sur la vente de produits contenant du radium change ENFIN : les marques sont désormais contraintes d’utiliser une signalétique précise (une pastille rouge affublée du texte “poison”) pour signaler que leurs articles contiennent des ingrédients radioactifs. De plus, ces produits ne peuvent plus être vendus désormais que sur prescription médicale. Tho Radia sent le vent tourner et adopte une nouvelle stratégie : faire disparaître toute trace de radium et le nom d’Alfred Curie pour se concentrer désormais sur son succès.

Je ne vais pas vous faire tout l’historique de la marque par la suite bien que celui-ci fut particulièrement mouvementé notamment pendant la seconde guerre mondiale mais en tout cas Tho Radia a été commercialisée jusqu’à la fin des années 1960 et a évidemment marqué l’univers des cosmétiques. À noter aussi : ces crèmes, bien que vantées comme étant au radium, en étaient finalement très peu dotées, principalement parce que celui-ci coûtait extrêmement cher à l’époque (et pas parce que c’était dangereux, hein). Les femmes ne s’exposaient donc pas à un risque démesuré en s’appliquant ces produits. Si vous voulez en savoir plus sur la marque Tho Radia et son incroyable ascension pendant les années folles, je vous invite à écouter cette émission de France Culture : “Tho radia, aventures et mésaventures d’une crème miracle”.

J’espère que cet article vous aura plu ! À la semaine prochaine pour l’édition n°2 des pires inventions de beauté du siècle dernier !

Mes petits gestes zéro déchet !

Depuis un petit moment, j’avais très envie de partager avec vous des gestes ultra simples que j’ai ajoutés à ma vie quotidienne pour une vie plus jolie et éthique ! Puis en y réfléchissant à deux fois, j’ai pensé qu’il pourrait s’agir- aussi – de fabuleuses idées cadeaux pour les fêtes de fin d’année.

J’essaie, comme beaucoup de personnes, de donner plus de sens aux cadeaux que j’offre, bien que ce ne soit pas toujours évident de sensibiliser à ces sujets et surtout de paqueter le tout de manière attrayante. Pourtant, je vous promets que l’écologie peut être belle, séduisante, pratique et ludique. Vous en doutiez ? Regardez plutôt ces chouettes idées cadeaux (que j’ai mis à exécution dans ma vie de manière durable et qui m’ont convaincue).

Cadeaux zéro déchet pour l’hygiène et la salle de bains
Les cotons et lingettes lavables et réutilisables

Je vous en parlais dans mon premier article sur ce blog ! J’ai intégré les cotons à démaquiller réutilisables (qui peuvent aussi servir pour débarbouiller bébé pour les mamans) depuis plus de 2/3 ans, alors que c’était encore assez peu répandu. Aussi, les cotons que j’avais achetés à l’époque étaient hyper basiques et pas forcément hyper attrayants (mais efficaces, et après tout, c’était déjà pas si mal). Mais maintenant, ils s’habillent de tissus upcyclés, comme chez ma copine Gigette Vintage qui les coud avec amour à la main et les vend dans des ramequins vintage, et vous en trouvez également pléthore sur des plateformes comme Etsy ou même sur Vinted !

Le shampoing et le savon solide 
Là encore, l’offre est désormais pléthorique ! Mon shampoing chouchou est le Sweetie de chez Pachamamaï, il est ultra efficace et sent super bon (là encore, je vous en parlais ici). Je trouve que c’est une jolie idée cadeau pour sensibiliser un proche au zéro déchet, surtout si vous choisissez avec attention les propriétés du shampoing. Pour le savon, il vaut mieux, c’est vrai, partir sur du bio, toutefois pour garder l’aspect esthétique, je ne saurais que vous conseiller d’aller voir ceux du parfumeur Fragonard. Ils sont magnifiques et leurs odeurs sont à tomber (parfaits pour vous gâter vous – bah quoi ? – ou vos mamies, mamans, soeurs, meilleures amies…).

Les culottes menstruelles

On en entend parler maintenant partout (et c’est tellement tant mieux !) et honnêtement, si vous pensez que ça ne semble pas être d’emblée un cadeau de Noël très folichon, c’est que vous n’avez pas vu les modèles qui sont désormais proposés ! Je veux écrire un article sur ce sujet depuis au bas mot deux ans, et vous voyez, toujours rien à l’horizon… Toutefois, voici déjà une introduction à la thématique car ce produit a pour moi, révolutionné ma vie, et mes périodes de menstruation.

Pareil que pour les lingettes, à l’époque le choix était limité, j’aurais voulu acheter local, mais la seule marque qui existait ne proposait que des tailles basses ultra basiques, mais… vous me connaissez un peu maintenant. Hors de question de faire rentrer une culotte “basique” dans mon dressing, surtout à ce prix-là (on ne va pas se mentir, les culottes de règles sont assez chères) et pire encore : taille basse ! Alors, j’ai commandé chez Modibodi UK plusieurs modèles (qui tiennent parfaitement la route et dont l’univers est en plus super inclusif) et qui sont magnifiques : bordés de dentelle noire ou de tulle, parfois même gainantes et glamour, elles sont parfaites pour rester féminine et se consoler même quand notre ventre nous fait souffrir le martyr !

Depuis, l’offre s’est extrêmement développée et j’ai pu voir fleurir par-ci par-là des superbes modèles taille haute sublimes comme chez Rejeanne Underwear (voir photo) et qui a le mérite de fabriquer en France. Chic alors !

Le déodorant solide
Peut-être un peu moins sexy, le déodorant est toutefois, et ce n’est que mon avis, une super idée si vous faites un “coffret” zéro déchet à l’un de vos proches. Mon favori est le classique de chez Lamazuna, je le trouve ULTRA efficace, toutefois, je ne vais pas vous mentir : il arrive que les huiles essentielles présentes dans la composition, finissent par me dessécher les aisselles ou me brûlent. Mais je vous rassure, ces réactions allergiques m’arrivent assez peu fréquemment, et lorsque cela se passe, je switche avec celui à la vanille de Clémence Vivien qui est bio, mais pas zéro déchet (livré dans un pot en verre) et à mon sens un peu moins efficace.


Cadeaux zéro déchet pour la cuisine
Bee wraps

Voilà un tout nouveau geste que j’ai ajouté à ma vie, donc je n’ai pas encore suffisamment de recul, mais il semblerait que ce soit très efficace. Le Bee wrap est un emballage alimentaire écologique à base de cire d’abeille. Il remplace donc allègrement le très polluant cellophane ou l’aluminium (toxique pour la santé), et peut vous permettre aussi pour recouvrir un pot, une assiette ou carrément servir de contenant, pour des fruits ou pâtisseries. Il faut en prendre soin, les laver avec précaution, mais ils sont supposés durer longtemps ! J’ai trouvé les miens dans la boutique Altermundi que j’adore, de la marque Française “Another Way”. Oui madame !

Sachets de thé réutilisables

J’ai découvert ce concept récemment dans une autre boutique que j’adore : le Bazar Bio à bastille (j’ai tellement envie de tout ramener à chaque fois…). Et en cherchant dans leurs sélections de produits toujours très efficaces, pointues et attrayantes, j’ai dégoté des sachets de thé réutilisables. Ni une, ni deux, je les ai embarqués pour en fourrer dans l’une des cases du calendrier de l’Avent que j’ai préparé à mon Doren Pirecci. (Ne vous inquiétez pas pour lui, la case a déjà été dévoilée, aucune surprise n’aura été spoilée). Vous pouvez en trouver dans la plupart des boutiques bio, la marque il me semble s’appelle “Ah Table“.

Les bocaux 
Alors ça, c’est mon objectif 2020. J’ai encore peu l’habitude d’acheter en vrac (surtout car je ne suis pas – encore – équipée), mais en réalité c’est tellement plus écologique, économique et “joli” une fois bien présenté, que vraiment, je dois impérativement m’y mettre ! Pour ce faire : trouver de beaux bocaux de taille et de contenance différentes, à exposer dans la cuisine ou à ranger soigneusement dans ses placards. Sérieusement, je m’y perds avec tous les sachets de riz, de pâtes, ça tombe, ça se ferme mal et puis ça génère beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP trop d’emballage en plastoc. Alors pourquoi ne pas (vous) offrir de jolis bocaux vintage pour un effet dépareillé, ou neufs, mais à condition de bien les prendre en verre et de vérifier leur étanchéité. La marque “Ah Table“, oui encore elle, propose aussi un lot qui me semble faire très bien le job.


On passe aux cadeaux “à emporter”, si vous le voulez bien ? Hop, c’est parti !

Cadeaux à emporter
La gourde
Alors ça parait bête, mais il y a, j’ai l’impression, encore beaucoup de gens qui n’en sont pas munis. Par pitié, abandonnez les bouteilles en plastique qui sont si polluantes et investissez dans une gourde ! Nous avons la chance de bénéficier d’une eau qui soit potable, il suffit donc de la remplir au gré de sa journée pour rester hydraté. Bonus : vous pouvez même la remplir de thé glacé l’été ou ajouter un peu de grenadine si vous n’êtes pas fan de son goût. Il existe des tas de gourdes super jolies, et je trouve que c’est un super cadeau de Noël ! Pour compléter, vous pouvez ajouter un morceau de charbon actif, sensé filtrer et purifier l’eau si vous avez vraiment une appréhension à la consommer telle quelle.

Les sacs en tissu

Qu’il soit publicitaire ou arty, les tote bags s’avèrent bien pratiques pour faire ses courses. Ma technique est d’en avoir toujours un sur moi – en plus de mon sac à main – soit en le pliant, soit en y mettant quelques affaires, et je n’hésite pas non plus à toujours y glisser en plus un petit sac pliable. Je suis ainsi toujours parée pour TOUTES mes courses, et à tout instant de la journée. Pour ne pas renoncer au style, j’en ai de toutes sortes : l’un de mes préférés est un What Katie Did (que toutes mes copines pin-up ont aussi, elles se reconnaîtront 💝), et j’adoooore ceux de LucyLooDoodles mais clairement, j’en ai déjà trop pour en commander de nouveaux (mais voilà pour votre inspiration perso).

Les mouchoirs en tissu

Là encore, j’en ai eu par-dessus la tête de devoir passer ma vie à acheter des mouchoirs qui finissaient tous dans la poubelle (pour vous donner un peu le tournis : 30 milliards de mouchoirs en papier sont vendus chaque année en France, et qui finissent, donc ? Devinez où ? Allez, je vous laisse trouver !)

En plus, rien de plus ennuyeux que ce bout de tissu en papier, fade et sans personnalité. Alors ni une ni deux, cet été j’ai été refaire mon stock chez Emmaüs et dans les greniers des grands-parents et j’ai donc tout un éventail de jolis mouchoirs en tissus brodés. Mais si vous voulez les acheter neufs, notamment pour les offrir, il en existe des tas sur le web : sur Etsy, comme ici chez God Save the Tea Time (en photo), Kraftille, ou chez Plim (qui fait aussi des serviettes menstruelles beaucoup trop chouette, mais nous en reparlerons, je vous l’ai promis !) ou bien encore sur le site Mamie Colette (beaucoup trop chou).

Les sacs de “vrac”

Enfin, voilà une idée à coupler avec les bocaux : les sacs de vrac sont super utiles pour vous éviter de devoir utiliser des sacs plastiques lorsque vous acheter vos fruits et légumes, ou justement lorsque vous avez besoin de remplir vos bocaux de pâtes, riz, lentilles… Ils sont super pratiques ! Les miens, je vous le donne en mille… viennent, encore, de chez “Ah Table (promis ce post n’est pas sponsorisé par cette marque 😂). Bien que basiques niveau design, ils sont illustrés de repères qui vous aident à y voir clair sur la contenance, selon l’aliment que vous achetez, et il existe différents formats également. Toutefois, si vous préférez qu’ils soient un peu plus fancy et ornés de motifs, vous en trouverez pléthore sur le web !

Et voilà, je vais m’arrêter ici pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite sélection green, zéro déchet mais parfaitement jolie vous aura intéressés mais aussi inspirés pour les fêtes de fin d’année et 2020. N’hésitez pas aussi à me donner vos astuces zéro déchet en commentaires 💚

Toutes griffes dehors !

Pour avoir autant d’élégance que Zelda Fitzgerald en soirée (ou que Betty Draper en dîner galant), le vrai chic (selon moi) est d’arborer une manucure parfaite en ôtant ses petits gants de dentelle, ou de velours ! Un teasing qui est d’ailleurs bien souvent un classique des numéros de burlesque. Pour tout vous avouer, je suis extrêmement tyrannique envers moi-même et il est quasi impossible de me voir sans les ongles parfaitement vernis ! 

Mais la récompense, c’est que j’ai souvent des compliments sur ma manucure, même par les conseillères de chez Sephora ! Le plus souvent, on me demande même si mes ongles sont vrais, (ce qui est bien sûr le cas puisque c’est le sujet du jour) puis rapidement la question qui suit est souvent l’entretien. J’ai pensé donc qu’un article sur le sujet pourrait être intéressant pour vous donner mes combines pour faire pousser vos ongles et les entretenir.

Ce sont bien sûr mes petites astuces, et je ne prétends pas qu’elles puissent convenir à tout le monde, mais vous pouvez toujours les essayer pour vous faire votre propre idée !

> Tout d’abord, la base, c’est la B-A-S-E.

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, c’est bien celle-ci ! Vos ongles vous diront merci ! Les miens n’ont jamais aussi bien poussé qu’avec une base appliquée avant chaque vernis, ou même au naturel. La base permettra à vos ongles de se solidifier et d’éviter de se dédoubler ou de se fendiller. J’en ai testées des tonnes (de la moins chère KIKO à la plus chère MAVALA) pour finalement trouver mon bonheur vers deux marques qui selon moi, se valent.

Dans la démarche de passer à des produits plus naturels et moins toxiques (surtout que niveau vernis, les compositions sont vraiment catastrophiques), j’ai totalement changé de marques, qui pour autant, n’en sont pas moins efficaces.

Je vous conseille donc celle de chez MANUCURIST (clairement ma marque chouchoute en ce moment) qui en plus d’être géniale, est vegan, cruelty-free et fabriquée en France. Que demande le peuple ? Sa formule est composée à 84% d’ingrédients naturels, ce qui me semble être un vrai bon compromis. J’ai acheté la mienne sur le site de Birchbox.

Dans un registre à peu près similaire, j’étais très contente également du base et top coat de chez LEA NATURE/SO BIO ETIC qui a une formule également similaire, bien plus clean que la majorité des produits sur le marché, et leurs produits ne sont pas non plus testés sur les animaux. L’avantage c’est que ce produit est 2 en 1 donc idéal pour alléger sa valise ou gagner de la place dans les tiroirs !

> En amande, tu les limeras !
Alors je risque très certainement de me mettre quelques unes d’entre vous à dos, mais je dois vous avouer quelque chose : je trouve les ongles longs et carrés pas franchement à mon goût 😅… Les avoir longs naturellement n’est pas permis pour tout le monde car parfois, ils n’arrivent simplement pas à pousser, ils nécessitent de l’entretien et puis il faut le dire : c’est peut-être glamour, mais c’est aussi pénible à entretenir ! (RDV en fin d’article pour une tranche de vie sur le sujet)*

Aussi, mieux vaut, selon moi, les avoir courts, mais impeccables, ou légèrement arrondis pour plus d’élégance si vous n’avez pas le courage ou simplement pas le temps de faire plus long. Mais en ce qui me concerne, le plus joli reste bien sûr l’ongle long et en forme d’amande, typique des manucures des starlettes Hollywoodiennes. Seulement, difficile d’obtenir ce résultat avec les limes bons marché. Souvent, elles sont désagréables à utiliser et bousillent complètement les ongles…. Non seulement vous allez perdre votre ongle en cours de route, mais surtout vous allez y passer des heures, au bas mot !

Là encore, c’est un produit magique qui m’a sauvée et c’est mon Doren qui me l’avait offert il y a plusieurs années : la lime à ongles parfaite qui portait très bien son nom “THE CURVE“, de par sa forme arrondie (idéale pour donner la courbe en amande) avec un imprimé léopard qui n’était pas pour me déplaire. C’est encore la lime que j’utilise aujourd’hui, toutefois, je suis extrêmement déçue car je découvre en vous écrivant cet article qu’elle n’est plus commercialisée 😭

Du coup j’ai fait un rapide tour d’horizon des limes qui me semblaient pas mal pour vous proposer un substitut, toutefois je ne les ai pas testées donc difficile de vous donner un avis tranché. Et pour tout vous dire, la plupart sont en carton, et je ne vous les conseille pas. En revanche, j’en ai trouvée une qui me semble très bien (par ailleurs bien notée sur d’autres sites tels que Mademoiselle Bio) et c’est probablement celle que j’achèterai si je devais en acquérir une à l’heure actuelle. Il s’agit du modèle de lime à ongles ovale de la marque KOBAKO. Je découvre cette dernière et je suis contente d’avoir eu à faire cette recherche car leurs produits m’ont l’air vraiment très bien (ils ont même des disques lavables pour le dissolvant, produit que je cherchais depuis longtemps !).

Il existe 3 types de limes selon la nature de votre ongle (très fin, normal ou rugueux pour les ongles avec gel) ce qui signifie que vous pourrez trouver vraiment un modèle adapté à la nature de vos ongles. Le système a l’air de fonctionner à peu de choses près comme ma lime, alors voici mes conseils pour obtenir le fameux ongle “amande”.

Pour le coup de main, il faut surtout limer les bords droits et gauches de votre ongle, puis ensuite remonter doucement vers la pointe. Promis, c’est plus facile à faire, qu’à lire ! La matière de la lime KOBAKO me semble également très bien puisqu’il s’agit de résine et de céramique (différente de la mienne mais néanmoins l’effet doit être similaire). Ce genre de matière abîme beaucoup moins l’ongle qu’une lime classique en carton et dure vraiment sur le temps, ce qui est un gain d’économie pour vous et un choix plus écologique en même temps.

Et autre astuce : si mes ongles poussent trop, je me permets de pré-couper en forme ronde ceux-ci avec un petit ciseau, puis je me munie de ma lime pour arrondir et rendre la forme plus jolie !

> Red, Ô, red !
Pour la couleur de votre vernis, c’est à vous de choisir, mais rien n’est plus fatal qu’un joli rouge (tout type de pantone confondu, du plus foncé au plus corail) ! En ce qui concerne, j’aime beaucoup MANUCURIST, qui est vraiment ma marque chouchou. Je trouve que les pinceaux sont très agréables à utiliser, s’appliquent bien sur l’ongle et les couleurs sont superbes. Pour ne rien gâcher, comme je le disais plus haut, ils sont éco-responsables et fabriqués en France, et la composition fait partie des plus clean du marché (à 84% composée d’ingrédients naturels).

Ma couleur préférée chez MANUCURIST qui, je trouve, colle à toutes les occasions et toutes les saisons, c’est la Poppy Red, à la fois bien rouge, mais très lumineuse (celle que je porte sur la photo qui illustre mon article). J’ai également investi dans une autre teinte (je n’ai plus la référence), plus corail pour l’été, mais je la trouve un peu moins couvrante et résistante.

J’applique donc, après ma base, deux couches généreuses de vernis (en ayant bien fait sécher la première couche) et enfin, je peaufine toujours par un top coat (pour faire mieux tenir la manucure). J’ai testé également le top coat de chez MANUCURIST, mais là encore, toute petite déception, il est moins résistant que ceux que j’utilisais auparavant (peut-être en raison de sa formule plus naturelle ?). Par contre, le base et top coat de LEA NATURE/SO BIO ETIC me semblait lui, assez performant à ce niveau ! Ce dernier geste est impératif pour protéger les deux couches de vernis et si ce rituel me prend tout de même pas mal de temps, il me permet aussi de rester jusqu’à 1 semaine tranquille, ce qui est un vrai luxe !

Et la tyrannique que je suis vient encore jouer les mères fouettard, mais dès que votre manucure commence à devenir écaillée, ne perdez pas de temps pour la retirer ! Autant des ongles impeccables sont une valeur sûre pour gagner en élégance, autant des ongles négligés et écaillés- même rouges – sont bien pires que n’avoir rien du tout (selon moi). Ce qui m’amène au point suivant :

Quel dissolvant choisir ?
Je teste depuis peu le dissolvant doux et 100% naturel à l’huile essentielle de rose de chez KURE BAZAAR et
j’en suis extrêmement satisfaite. Il est exempt de tout produit toxique, son odeur est très agréable (bien plus que les dissolvants ordinaires) mais deux petits bémols : son prix (plus de 30€ mais pour un format XXL de 250ml) et la patience. Il faut un peu plus de temps pour retirer toute trace de vernis, mais bon, le naturel a un prix à payer, pas vrai ?

Avec toutes ces petites astuces, vous devriez avoir une manucure parfaite et être éclatante jusqu’au bout des ongles ! Pour finir, voici quelques dernières recommandations pour vous aider à garder vos griffes aussi acérées que possible :

faites votre vaisselle et votre ménage avec des gants (non seulement vous éviterez de mettre votre peau en contact avec les produits, mais vos mains resteront hydratées et votre manucure retardera son écaillement)

hydratez vos mains et vos ongles aussi souvent que possible

évitez d’ouvrir vous-mêmes des canettes, de décoller des étiquettes ou ce genre de chose autant que possible (hello le standard des Mariah Carey, j’écoute ? #diva)

portez des gants dès que l’occasion se présente : votre manucure sera protégée des chocs, vos mains des gerçures lorsqu’il fait froid (l’été cela vous donnera un parfait look 50’s en les choisissant en dentelle, tulle ou macramé), et en plus c’est très élégant ! Et vous pourrez dévoiler avec glamour vos mains le moment venu : succès garanti !

Et vous, quelles sont vos petites astuces pour une manucure parfaite ? ✨🎉

*Je n’ose vous raconter la fois où, avec mes ongles incroyablement longs, je ne parvenais plus à récupérer ma carte bancaire du distributeur. Un grand moment de solitude. Je les ai bien ratiboisés depuis.