Loretta Banana

chantal thomass

Dans ma bibliothèque… #3 Femmes féminines et féministes

« Reading gives us somewhere to go when we have to stay where we are. » (Lire nous donne quelque part où aller quand nous avons à rester là où nous sommes)

Dernièrement je me suis plongée dans le destin de deux femmes qui, même si elles ne sont pas de la même époque, partagent une force et une détermination sans limite, et une féminité exacerbée qui n’entrave pourtant pas leur indépendance et leur féminisme.

Sens Dessus Dessous – Chantal Thomass (Editions Michel Lafon)

Je ne vais pas passer par quatre chemins : j’ai dévoré cette autobiographie car je suis une grande admiratrice du travail de la célèbre couturière de lingerie Chantal Thomass. J’ai eu la chance de rencontrer cette femme souriante et fascinante par deux fois, et j’avais forcément envie d’en découvrir davantage sur son parcours. Mon avis est donc forcément assez subjectif sur la question.

Et pour moi qui ne la connaissais de notoriété que depuis quelques années finalement, de par son travail audacieux et raffiné en lingerie, puis au travers de nombreuses collaborations comme pour le Crazy Horse (dont je parle ici d’ailleurs), j’ai été subjuguée par son parcours et sa détermination. Sans vous dévoiler tous les rebondissements, les succès et les embûches qui se sont dressés sur son chemin, j’ai une fois de plus compris, dans cette période transitoire pour moi qui suis en pleine reprise en main de ma vie, que rien n’arrive au hasard et que seul le travail, l’acharnement et le talent peuvent vous mener vers la réussite et que les déconvenues sont malheureusement souvent présentes derrière les paillettes et qu’elles font partie du “jeu”.

Mais je ne suis pas là pour parler de moi, mais de Chantal ! Et moi qui raffole de ses collants et bas toujours originaux et féminins, j’ai d’ailleurs appris qu’elle était la première personne au monde à inventer le collant dit “fantaisie” ! C’est aussi grâce à elle que nous devons la démocratisation d’une lingerie féminine et de qualité dont elle a le secret, elle qui a osé mettre ces pièces destinées à être camouflées sous les vêtements sur le devant de la scène, lorsqu’elle créait encore du prêt-à-porter en n’hésitant pas à dévoiler un corset sur un vêtement ou un soutien-gorge comme un habit de sortie. Car peut-être ne le savez-vous pas, mais même si Chantal Thomass est associée immédiatement à la lingerie, elle a pourtant débuté,  à l’époque du Palace et des grands couturiers Français comme Kenzo, Jean-Paul Gaultier ou encore Christian Lacroix dans le monde de la Haute Couture. Ce sont d’ailleurs grâce (entre autre) à ses défilés époustouflants et avant-gardistes que son nom a commencé à se faire connaître.

Je ne vous en dis pas vraiment plus car ce livre recèle de rebondissements et me semble être une leçon de vie incroyable et authentique sur le monde de l’entreprenariat et de la mode vu par le prisme d’une femme – et quelle femme ! J’étais aussi ravie de voir que nous partageons le même point de vue sur la féminité, notamment concernant la lingerie : beaucoup de féministes se sont insurgées contre l’image que Chantal Thomass pouvait véhiculer des femmes, à savoir une féminité exacerbée, pétillante, audacieuse, malicieuse, parfois même à la limite de l’érotisme.

Un peu comme si porter une lingerie aussi polissonne et coquine assujettirait les femmes à un rôle d’objet, cherchant coûte que coûte la séduction et l’approbation dans le regard masculin. Or c’est justement tout le contraire : et si la lingerie et les apparats féminins ne servaient qu’à se séduire soi-même ? Pourquoi ne devrait-on porter de jolis sous-vêtements que lorsque nous avons un rendez-vous galant ou pour séduire l’autre ? Se séduire et se faire plaisir à soi-même est la véritable priorité, et si par la même occasion nous réussissons en chemin à séduire d’autres personnes, alors c’est encore mieux, non ? Le sujet me semble d’ailleurs assez proche de l’univers du Burlesque et de la féminité sur scène qui, bien au contraire, confère un certain pouvoir et une domination (relative) en acceptant de se montrer nu(e).

En somme, ce livre a résonné en moi de bien des manières, alors Madame Thomass, si vous passez par là, merci ! 

A lire si… vous aimez la lingerie, la féminité, les parcours de femmes fortes et déterminées, mais aussi si vous vous intéressez au berceau de la création de la mode Française !


L’espionne – Paulo Coehlo (Editions Flammarion)

L’écrivain Paulo Coehlo connu notamment pour son célèbre livre “L’alchimiste”, que j’avais lu, il y a des années de cela, s’est intéressé à l’histoire de la “première” véritable effeuilleuse, Mata Hari, qui a endossé de nombreuses casquettes, outre son talent pour la danse : courtisane, femme libre et espionne pour la France (rien que ça, oui). Son destin aussi tragique (elle a été fusillée à Vincennes, ville que je chéris pourtant sous bien des aspects…) que passionnant m’avait interpelée et j’avais envie d’en savoir davantage sur cette femme hors du commun et visiblement très en avance sur son époque.

Malheureusement je n’ai pas été transcendée par le récit de Paulo Coehlo, non pas que l’histoire n’était pas intéressante, puisque j’ai trouvé le personnage de Mata Hari fascinant (et je compte d’ailleurs compléter cette lecture avec d’autres documentations sur ce sujet), mais j’ai trouvé cet ouvrage un peu trop superficiel à mon goût. J’ai eu la désagréable sensation de survoler des épisodes de sa vie qui pourtant me semblaient décisifs, et bien que l’on sente un véritable travail de détails et d’authenticité de la part de l’auteur sur l’historique, je suis restée sur ma faim/fin. A la place, l’auteur digresse en sujets philosophiques pour donner du relief à l’histoire, mais cela m’a finalement perdue en route.

Je suis cependant contente de ce premier aperçu sur le destin de cette femme iconique, féminine et indépendante (c’est ce qui l’a d’ailleurs perdue…) puisqu’il m’a tout de même donné envie d’en savoir plus et je complèterai ce post avec mes nouvelles lectures.

A lire si… vous souhaitez un aperçu rapide sur le destin de Mata Hari (le livre fait un peu + de 200 pages, donc rapide à lire) ou si vous êtes un fan de Paulo Coehlo car on y retrouve son style d’écriture et ses réflexions philosophiques.

Crazy in love du Crazy Horse !

(Cet article a été écrit à l’époque de la revue “Sens Dessus Dessous” au Crazy Horse.)

Je vous le promets : le blog ne devient pas une « revue » de tous les cabarets Parisiens. Pourtant, il faut bien se rendre à l’évidence, je me suis encanaillée allègrement dans ces lieux de glamour depuis le début de l’année ! Et j’ai donc traîné mes peep toes vertigineuses jusqu’au Crazy Horse en février pour la 4e fois, et pour la 2e fois au spectacle de Chantal Thomass « Dessous Dessus » avec mes copines de cours de danse. La première fois, c’était par un coup de grâce via Orcanta, mais tout était si beau et le spectacle passe si vite que j’ai eu envie d’y retourner pour mieux appréhender les détails.

Chantal Thomass, dont l’univers féminin et mutin me parle tant, a imaginé 5 tableaux et revisité certains numéros de la revue en habillant (pour mieux déshabiller) les filles du Crazy tout en travaillant aussi étroitement sur les chorégraphies et les mises en scène. Le coup de cœur a été total et je me suis pressée de vous écrire ce post car ce show prendra fin le 31 mars 2017 et croyez-moi : vous seriez déçus de rater ça ! J’ai donc listé 10 raisons pour lesquelles vous devriez aller au Crazy Horse (maintenant, et même après !)

1 – La Lumière
C’est certainement la première chose qui m’a frappée au Crazy Horse : la lumière ! Comme dans tout show, celle-ci est extrêmement importante, mais ici elle semble pensée spécifiquement en amont des chorégraphies, de sorte que les danseuses, malgré leur nudité, sont habillées de lumière ! Certains tableaux sont d’ailleurs assez incroyables puisque, selon les mouvements de la chorégraphie, certains espaces de la scène s’éclairent, comme si les danseuses avaient le pouvoir d’allumer ou d’éteindre la scène !

2 – Le tableau « Reine des Cœurs »
Ce numéro est une création originale de Chantal Thomass parmi les 5 créés par la créatrice de lingerie (tous absolument sublimes). J’ai été frappée par le soin et l’attention aux détails apportés à chaque tableau, imaginé un peu comme une pièce de lingerie haute couture. Il m’a été difficile de n’en sélectionner qu’un seul, pourtant je crois que le Reine des Cœurs est celui qui m’a le plus envoutée ! La mise en scène, les tenues, la chorégraphie, tout est pensé avec soin, glamour et minutie : les danseuses sont dans « l’attitude », jouent du regard du public avec malice et la mise en scène est absolument sublime ! Il y est question de jeu de cartes et de dame de cœurs, et la musique n’est pas étrangère à mon coup de « cœur » : sans trop vous en dévoiler, je vous dirai juste qu’il s’agit de la reprise de « Oops I di dit again » de Britney Spears par Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox (un collectif qui reprend des standards pop façon vintage).

3 – La bouteille de Champagne cuvée Crazy Horse
Quel délice que de pouvoir siroter votre coupe de Champagne pendant le spectacle ! Et j’avoue être repartie avec ma bouteille vide en souvenir lors de ma première fois là-bas, et celle-ci me sert désormais de vase et s’affiche dans ma déco !

4 – Les dessous de Chantal Thomass qui habillent le spectacle
Nul besoin de repréciser à quel point je suis admiratrice de l’univers de Chantal Thomass. Alors voir ses créations s’animer lors de chorégraphies est forcément un plaisir d’esthète, surtout lorsque j’ai pu reconnaître certaines parures que je possède (malheureusement je ne les porte pas aussi bien que les filles du Crazy, haha !). D’ailleurs, pour être une fidèle du lieu, je peux vous dire qu’il est rare de voir les danseuses autant « habillées » !

5 – La salle de spectacle « boudoir » et le rideau cristallisé
La salle n’a rien à voir avec les immenses espaces du Moulin Rouge ou du Paradis Latin, par exemple. Ici, tout est très feutré, intime, la scène n’est pas très grande et du coup on peut vraiment profiter du spectacle en quasi « HD » ! Et ce rideau scintillant ! Il me rappelle l’entrée de Jessica Rabbit sur scène dans le film de Disney !

6 – Les bouches qui scintillent devant le Crazy
La bouche est le symbole iconique du Crazy ! Si vous vous promenez donc près d’Alma Marceau, sur l’Avenue George V, vous avez forcément lever les yeux sur ces néons en forme de bouche ! Un passage selfie obligatoire !

7 – les WC
Je dis toujours que mes WC préférés de Paris sont ceux du Crazy ! J’aime l’atmosphère japonisante des esquisses aux murs, les rideaux de fils métalliques qui rappellent le numéro « Good Girl » pour y rentrer mais j’adore surtout (et c’est peu de le dire) leurs WC double ! Ainsi, pas question de couper votre conversation avec votre meilleure amie, le WC comporte deux assises, pour continuer de papoter !

8 – Le service
Le personnel est adorable ! De l’entrée et de ce monsieur, toujours fidèle au poste avec son grand chapeau, à la boutique, en passant par les serveurs, j’ai toujours été accueillie comme une princesse, et c’est assez rare à Paris pour être noté !

9 – La boutique
Et oui… jamais une visite ne passe sans que j’aille m’offrir un souvenir de la boutique, histoire de prolonger le glamour à la maison ! Ils ont de ravissants objets, dont notamment un éventail avec des dessins de jambes, signé Chantal Thomass, mais aussi de la lingerie, et d’autres souvenirs, pas kitsch pour un sou ! (J’avoue que je me suis acheté leur tee shirt pour me motiver lors de mes cours de gym haha !)

10 – Le lieu, tout simplement !
Si mes 9 bonnes raisons précédentes ne vous ont pas convaincus, je vous suggérerai juste de me faire confiance et d’y aller les yeux fermés (enfin, pas trop pendant le spectacle, hein) car c’est pour moi, avant d’être un cabaret incontournable, un lieu iconique du Paris glamour, et de Paris, aussi, tout simplement ! Voilà donc 65 ans que le Crazy Horse enchante, vampirise et hypnotise les nuits de la capitale, et j’en suis la preuve vivante : il me tarde d’y retourner !

Zou bisous bisous ! 💋✨

 

Beauté Fatale : mes coups de coeur makeup !

Imaginez une nuit de velours noir, un réverbère qui clignote et éclaire les pavés d’une lumière inquiétante, une ruelle sombre et une silhouette féminine aux jambes interminables et aux bas couture, tout droite sortie d’un film noir.

C’est exactement ce que m’inspirent ces produits de beauté récemment acquis ! Ils sont chacun porteurs d’un glamour au charme presque désuet et vous donneront la sensation d’être une femme fatale d’un autre temps lorsque vous les utiliserez.
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DOLCE & GABBANA – Dolce Matte Lipstick (teinte : Dolce Mamma)
Lors de mon récent voyage à Rome, j’avais une obsession beauté : tester les rouges à lèvres Dolce & Gabbana. J’apprécie beaucoup tester les marques beautés locales lors de mes voyages, alors j’ai donc traîné mes salomés à paillettes jusqu’au grand magasin Rinascente.

J’ai jeté mon dévolu sur le Dolce Matte Lipstick dans sa teinte Dolce Mamma et je ne le quitte plus ! Son odeur de violette poudrée est délicieuse, son application très facile et sa tenue irréprochable ! Son étui est élégant et gravé d’un “Dolce” très chic, et le raisin est affublé d’un DG qu’on a peur d’abîmer en appliquant le rouge à lèvres ! C’est un presque sans faute : je regrette juste qu’il assèche quand même beaucoup les lèvres et qu’il soit si cher (38€ tout de même). Mais c’est un tel coup de coeur que je pense tester d’autres teintes car il est très rare qu’autant de coloris me plaisent dans une seule ligne de rouges !
(éventail : Maison Close)

Fard à paupières MAC x CHARLOTTE OLYMPIA – Teinte : Golden Age
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Souvenez-vous le printemps dernier… Oui, souvenez-vous bien, car vous avez peut-être assassiné votre compte en banque, la faute à la collection Charlotte Olympia pour Mac ! Parmi mes nombreux achats pour cette ligne, cette ombre à paupières que j’avais commandée – je l’avoue – un peu à la va-vite, sans trop réfléchir, pensant que celle-ci serait parfaite pour illuminer mes joues. Car si j’ai appris à me farder un peu plus les yeux qu’avant, je le fais systématiquement avec des fards en poudre, et surtout pas en crème comme celui-ci. Résultat ? Ce petit bijou est resté dans un placard jusqu’au… début du mois d’octobre.

En mauvaise blogueuse que je suis, je l’ai même testé sans le prendre en photo avant (d’où les vilaines traces de pinceau sur la photo), mais je préfère crashtester ce que je vous montre et ne parler que de ce qui me plait ! Et je dois vous avouer que non seulement sa couleur est magnifique, mais le rendu est sophistiqué, sans pour autant assombrir trop le regard (ce que je n’aime pas, étant donné que je porte déjà un épais trait d’eyeliner). Je craignais aussi que son aspect crème ne fasse un effet plissé abominable en fin de journée et laisse un dépôt au niveau de la paupière mobile : rien de tout ça ! (A condition, bien sûr, mesdames et mesdemoiselles, de bien appliquer une base à paupières telle que la Urban Decay !).
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Je l’applique avec mon pinceau pour les yeux reçu dans ma BIRCHBOX d’août il me semble, et qui s’avère être une petite merveille de bonheur pour appliquer les fards à paupières, crème comme poudre !

PUPA Cosmetics – Eyeliner et mascara VAMP!

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Cette petite marque italienne de cosmétiques me rappelle mon enfance, j’avais un paquet de jolis objets qui renfermaient des fards à paupières et gloss, c’était adorable et je les collectionnais avidement ! J’ai donc un attachement tout particulier pour PUPA et quelle surprise de la retrouver à l’aéroport de Rome ! Je me suis donc jetée sur un coffret comprenant cet eyeliner et ce mascarade la ligne VAMP!

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(trousse de beauté : Chantal Thomass)

Et croyez-moi : le titre n’est pas trompeur ! Regard dramatique et résolument fatal ! Je suis absolument dingue de l’eyeliner, qui pourtant est à peine commercialisé 20€, et s’avère bien plus efficace sur la durée que le Marc Jacobs que j’avais payé une petite fortune. Son tracé est impeccable et convient plutôt si vous appréciez un cat’s eyes un petit peu épais. Sa couleur est intense et sa tenue irréprochable. Un sans faute ! (Par contre, c’est votre démaquillant qui doit être costaud !)

Enfin, j’ai pu tester récemment le parfum DUCHESS ROSE de PENHALIGON’S  grâce à mon ami et blogueur La Gent Du Style qui me l’a offert et j’ai été envoûtée par son odeur boisée et sa note de coeur à base de rose. Je suis fascinée par l’univers élégant et vintage du parfumeur Penhaligon’s et je dois dire que ce parfum répond totalement à l’image que je m’en fais. Si à la première vaporisation la fragrance peut sembler un peu masculine, cette impression s’estompe rapidement pour faire éclore une rose sensuelle et mystérieuse. Le parfum laisse un sillage si particulier que je me suis même surprise à me demander d’où venait cette odeur, ayant oublié que je m’étais reparfumée…
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J’ai mis ce petit format dans mon sac, je l’alterne avec mon parfum solide ROSAVIOLA de Diptyque, pour varier les plaisirs. Mais, je crois que le mieux est encore d’aller le sentir par vous-même !

Et vous, quels sont les produits “beauté fatale” qui ne vous quittent pas ? Dites-moi tout !