Loretta Banana

sortie

Mon guide Côte d’Azur (adresses food et sorties culturelles)

[Cet article est édité en plusieurs volets dont voici le premier : mes adresses food et culturelles]

Si comme moi vous prenez vos quartiers d’été sur la Côte d’Azur (dit avé l’accent) ou simplement si vous prévoyez de vous y rendre bientôt, alors ces quelques adresses devraient probablement vous intéresser ! Il faut dire que le sud de la France est un peu ma seconde maison et j’ai amassé avec les années un certain nombre de lieux qui valent le détour : entre Nice et Sainte-Maxime, vous trouverez une sélection d’endroits qui font battre mon coeur !

Restaurant intimiste végé friendly, sorties culturelles, piano-bar années 20, shopping responsable/vintage/seconde main, brocantes ou jolis lieux pour siroter un Monaco, vous trouverez tous les lieux qu’il me tarde de visiter quand j’embarque dans le Train Bleu (bon, en vrai il ne s’appelle plus du tout comme ça – c’est plutôt désormais Paris-Gare-de-lyon-Nice-ville avec une série de chiffres un peu pénible – mais le Train Bleu est son ancêtre, et il a servi de décor à l’un des romans noirs d’Agatha Christie tout comme l’appellation du restaurant historique de la Gare de Lyon à Paris, mais bref, je digresse, une fois de plus) !

👉 Allez, hop, enfilez votre chapeau et étalez bien votre crème solaire, en route pour la Cagolie !


⛱Les plus jolis endroits où flâner sans but précis :⛱
Facile de déambuler dans de jolies villes, dans le sud ! Il y en a partout ! Toutefois, si comme moi vous appréciez les petites ruelles typiques, je ne saurai que vous conseiller le vieux Nice et ses allures d’Italie, Sainte-Maxime et ses étroites rues pavées bordées de petites boutiques, ainsi que le vieux Fréjus.

Enfin, pour tous les amoureux d’Art Deco, un détour obligatoire s’impose par Nice et Cannes, où l’on peut trouver d’incroyables bâtiments Art Deco à chaque coin de rues ! (Pour rester d’ailleurs dans la thématique Art Deco et années 20, sautons à la rubrique suivante (> Réveiller ses papilles) dans laquelle je vous dévoile une adresse pour croiser le fantôme de Gatsby le magnifique !)


🍹Pour réveiller ses papilles :🍹

Siroter un Monaco à Nice 🍺 :


Un bout de Paris sur la Promenade des Anglais ? C’est désormais possible avec l’Hôtel Amour qui a posé ses bagages dans le sable de Nice avec son bar de plage “Hôtel Amour à la Plage”. La terrasse est colorée, bien protégée du soleil (une donnée importante pour moi qui suis un vrai vampire) et c’est l’endroit idéal pour un petit Monaco bien mérité après avoir arpenté les boutiques vintage. Mention spéciale pour le service qui est adorable et les canapés pour se prélasser !
[Hôtel Amour à la Plage – 47 Prom. des Anglais, 06000 Nice]

Prendre son petit déjeuner chez Dior 🥐:

Le chic non ostentatoire est pour moi le vrai chic ! Pour tout vous dire j’ai en horreur les lieux prétentieux et m’as-tu-vu et dieu sait qu’ils sont légions dans ce coin de la French Riviera. Et cela tombe bien puisque l’établissement Dior Des Lices à St Tropez est tout sauf ainsi ! Pourtant, ce n’était pas gagné vu la localisation et même si je ne suis pas une grande fan du Saint-Tropez touristique (je lui préfère les hauteurs qui sont beaucoup moins fréquentées) j’apprécie d’y passer malgré tout une demi-journée de temps en temps. En prenant le ferry tôt le matin, vous esquivez les routes encombrées mais surtout l’émeute de vacanciers venus parader sur ou devant les yachts. Et vous aurez tout loisir de déguster un café frappé dans les sièges en rotin façon tiki du Dior des Lices ! Leurs croissants sont d’ailleurs aussi délicieux que leur personnel est charmant. Bref, une adresse à ne pas rater !


[Dior Des Lices – 13 Rue François Sibilli, 83990 Saint-Tropez]

Déjeuner chic (et végétarien) Chez Bruno 🍄


Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il s’agit d’un de mes restaurants préférés préférés préférés (comme Eva Longoria 💁‍♀). J’aime autant le cadre (un écrin de verdure qui rappelle un jardin perdu de conte de fées, mais aussi une véranda et une salle de déjeuner au mobilier Art Nouveau) que ce qui se trouve dans l’assiette. Et pour cause : leur spécialité est la truffe déclinée à toutes les sauces (et même en île flottante). Chez Bruno, les plats sont savoureux et de saison, le personnel aux petits soins, et le chef prend souvent le temps de venir présenter ses produits (il m’a même dédicacé un menu 😎). Enfin, pour ne rien gâcher : il y a un menu végétarien qui ne prend pas les végétariens pour des lapins. Le menu est, comme vous l’imaginez, assez onéreux (comptez 80 euros minimum environ), mais il vaut franchement le détour. Au final, préférez un bon et beau restaurant que des myriades d’attrapes-touristes peu recommandables qui vous coûteront aussi chers au final. Oh, et un dernier conseil : mieux vaut manger léger la veille !
[Chez Bruno – 2350 Route des Arcs, 83510 Lorgues]

Se prendre pour Zelda Fitzgerald à l’Hôtel Belles Rives 🍸


A tous les adorateurs de Fitzgerald, des années 20, d’Art Deco et de Gatsby, il y a une adresse à ne surtout pas louper : l’Hôtel Belles Rives à Juan Les Pins. C’est là-bas (en partie), qu’a séjourné le célèbre écrivain F.S Fitzgerald avec sa femme Zelda, et on y découvre même une plaque dans l’établissement lui rendant hommage (voir ci-dessous). L’époque était propice aux rêveries évanescentes sur la côte d’Azur, et bon nombre de riches Américains y posaient leurs bagages l’été. La French Riviera a été le théâtre de soirées romanesques avec les Hemingway notamment, et il se dit que Fitzgerald aurait trouvé l’inspiration pour le Great Gatsby là-bas. Nul besoin de casser votre tirelire pour espérer croiser le fantôme de Scott en réservant une nuit : un piano-bar du nom de Fizgerald vous permettra de vous plonger dans cette atmosphère si particulière le temps d’un cocktail.


[Hôtel Belles Rives – 33 Boulevard Edouard Baudoin, 06160 Juan-les-Pins]


Pour se cultiver à l’heure d’été ⚜
Cette catégorie va sonner un peu fourre-tout, et pour cause : vous y trouverez aussi bien des balades que des lieux culturels ! Je privilégie ces derniers et je ne m’attarderai pas sur les endroits naturels car bien trop souvent malmenés par les touristes, surtout à cette période de l’année.

Un tour de voiture dans les roches rouges

Si vous avez vu le film Magic in the Moonlight avec Emma Stone, vous vous souvenez probablement de la scène dans laquelle elle se trouve en voiture avec Colin Firth dans un décor de dolce vita et qu’un énorme orage éclate. Et bien c’est justement dans les roches rouges de Saint-Raphaël ! Ces reliefs aux couleurs terracotta  jalonnent la côte et la mer et on se croirait presque aux Etats-Unis ! Pour avoir fait cette route sinueuse à plusieurs reprises, je vous la conseille au coucher du soleil, c’est magique !

Une parenthèse enchantée au Château de la Napoule 🏰

Si vous me suivez sur Instagram, vous avez forcément dû voir mon post sur ce lieu magique. Je ne l’ai découvert que récemment, alors qu’il s’agit d’un pur joyau ! A mi-chemin entre la villa et une ruine, le vieux fort militaire qu’est le Château de la Napoule a subi les ravages des guerres et des révolutions, avant d’être racheté en 1917 par un couple de milliardaires Américains, artistes à leurs heures perdues. A l’entrée de la demeure (peuplée d’oeuvres d’art du mari Henry Clews), on trouve les mots “Once Upon A Time”, comme un manifeste des souvenirs fantasques dont cet endroit a été le décor. Le jardin, labellisé Jardins Remarquables, est une pure création de l’épouse, Mary, et une ode aux rêveries ! J’ai passé un moment enchanteur dans ce lieu et vous le conseille vivement.


[Château de la Napoule – 453 Avenue Henry Clews, 06210 Mandelieu-la-Napoule]

S’enivrer à Grasse 💐
Avis aux fans de mignonnettes (nom que l’on donne aux miniatures de parfum) et aux fragrances : Grasse est la ville de toutes les odeurs ! La vieille ville, en plus d’être charmante, héberge l‘Usine historique de la parfumerie Fragonard (commerciale, certes, mais toutefois très intéressante et agréable pour connaître les recettes d’un bon parfum) ainsi que le Musée international du Parfum créé en 1989. Plus historique, il est aussi extrêmement documenté et possède de nombreux flacons d’époque, un vertige pour la collectionneuse de cosmétiques anciens que je suis !
[Musée International de la Parfumerie – 2 Boulevard du Jeu de Ballon, 06130 Grasse // Usine historique Fragonard – 20 Boulevard Fragonard, 06130 Grasse]

Jouer les botanistes au Domaine du Rayol 🌿
Un de mes endroits favoris ! Ce domaine privé, appelé aussi Jardin des Méditerranées, est un espace naturel protégé sur plus de 20 hectares à la végétation luxuriante. Tous les types de flores y sont représentés (de la Méditerranée à des climats plus arides voire subtropicaux), ce qui invite vraiment au voyage, on peut même s’imaginer quelques instants aventurier en pénétrant dans l’ambiance tropicale qui y a été recréée ou explorateur botaniste, tant les jardins sont denses et étonnants. En grande amoureuse des serres (telles que celles d’Auteuil à Paris), j’ai retrouvé ce même sentiment magique au Domaine du Rayol, avec plus de liberté, sans les plafonds de verre. Mon conseil est d’y aller tôt le matin et de déjeuner dans leur tout petit restaurant qui propose des plats de saison, locaux, bio et végé friendly.
[Domaine du Rayol – Avenue des Belges, 83820 Rayol-Canadel-sur-Mer]

J’espère que ce premier voyage virtuel sur la Côte d’Azur vous aura plu et peut-être même donné l’envie d’y aller ! Si vous avez déjà testé une de ces adresses, que vous voulez m’en suggérer de nouvelles ou simplement si vous en avez ajouté une à votre carnet, dites-le moi dans les commentaires (c’est toujours agréable à lire et cela m’encourage à poster plus souvent) 💌

👉 Dans le prochain post, je vous éditerai la 2e partie du guide en vous parlant brocantes, shopping vintage et de seconde main, et beauté éthique ! 

L’expo Objets Précieux Art Deco de la collection du Prince Sadruddin Aga Khan

Imaginez-vous en pleine période des “Roaring Twenties”, les Années Folles*. Les femmes, apprêtées et élégantes, sont désormais prêtes à embrasser leur liberté nouvellement acquise, conséquence de la fin de la première guerre. Elles sortent, vivent leur vie en baladant une féminité exacerbée, symbole de cette époque. Ces beautés aux cheveux courts, et aux robes qui le deviennent tout autant, se raccourcissant à mesure que leur verres se remplissent tandis que leurs cigarettes se consument, ont désormais le droit de fumer, de se maquiller et de boire en public.

Pour accompagner ces nouveaux gestes de séduction propres à cette époque de “Jazz Age” et de soirées endiablées, ces femmes libres exposent leurs précieux objets tels que des minaudières, étuis à cigarettes, poudriers et autres objets en or, complices de leur charme. C’est dans ce contexte qu’est présentée la sublime collection des Objets Précieux Art Deco de la collection exceptionnelle du Prince et de la Princesse Sadruddin Aga Khan.

Nécessaire Cyprès, 1928 – Van Cleef & Arpels
Nécessaire Putti, Paris, 1920 – Cartier

 

J’ai depuis toujours été fascinée par tous ces objets de beauté précieux, tant par leur contenu que leur contenant, et tout ce que cela évoque, qu’il m’était impossible de rater cette très brève exposition (elle se tient du 4 au 25 avril 2018, il vous reste donc quelques jours pour vous y précipiter !). C’est d’ailleurs la première fois qu’elle est présentée en France, et ce dans un écrin de choix, puisqu’elle est exposée à l’école des Arts Joailliers*, 31 rue Danielle Casanova, à 2 pas du métro Opéra.

Vanity Case et étui à cigarettes. Cartier, Paris. Vers 1920

On y déambule au gré de vitrines scintillantes qui exposent donc des trésors d’orfèvrerie, travaillés dans de l’or ou des métaux précieux, souvent sertis de diamants, parfois ornés de nacre, de laque ou d’émail translucide. Les pièces y sont répertoriées par style, tous propres à l’époque : on y découvre de multiples influences, qu’elles soient japonaises ou chinoises (avec des saynètes ou des paysages qui ornent des étuis à cigarettes par exemple) ou bien encore Perses, sans oublier bien sûr le courant Art Déco, qui reste mon préféré.

Etui à cigarettes motif “aubergine”, Paris, 1927 – Van Cleef & Arpels (offert en cadeau d’anniversaire de mariage du Prince Sadruddin à la Princesse Catherine)

 

Nécessaire, Paris, 1925 – Strauss Allard et Meyer

Cette exposition est très rapidement visitée (donc vous n’avez aucune excuse pour la rater !), gratuite et l’école offre même un très dense catalogue reprenant en détail chaque pièce exposée, une véritable mine d’or !

Vous me direz ce que vous en avez pensé si vous l’avez visitée ? En attendant je vais aller jouer au loto pour espérer pouvoir m’offrir un jour une pièce d’histoire si précieuse 

“Objets précieux Art Déco” – Ecole des Arts Joailliers
Du 4 au 25 avril 2018
31, rue Danielle Casanova, Paris 2e (métro Opéra/Tuileries)

*Voici une petite playlist pour vous immerger dans l’époque ! 

**J’ai beau avoir travaillé près de 6 ans dans l’univers de la bijouterie-joaillerie et tout ce qui scintille, j’étais absolument profane sur l’existence de l’école des Arts Joailliers à Paris, soutenue par Van Cleef & Arpels. En quelques mots, cette école accueille toutes les personnes passionnées par l’univers du bijou et qui souhaitent percer les secrets du monde de la joaillerie. Pour en savoir davantage, c’est ici

Crazy in love du Crazy Horse !

(Cet article a été écrit à l’époque de la revue “Sens Dessus Dessous” au Crazy Horse.)

Je vous le promets : le blog ne devient pas une « revue » de tous les cabarets Parisiens. Pourtant, il faut bien se rendre à l’évidence, je me suis encanaillée allègrement dans ces lieux de glamour depuis le début de l’année ! Et j’ai donc traîné mes peep toes vertigineuses jusqu’au Crazy Horse en février pour la 4e fois, et pour la 2e fois au spectacle de Chantal Thomass « Dessous Dessus » avec mes copines de cours de danse. La première fois, c’était par un coup de grâce via Orcanta, mais tout était si beau et le spectacle passe si vite que j’ai eu envie d’y retourner pour mieux appréhender les détails.

Chantal Thomass, dont l’univers féminin et mutin me parle tant, a imaginé 5 tableaux et revisité certains numéros de la revue en habillant (pour mieux déshabiller) les filles du Crazy tout en travaillant aussi étroitement sur les chorégraphies et les mises en scène. Le coup de cœur a été total et je me suis pressée de vous écrire ce post car ce show prendra fin le 31 mars 2017 et croyez-moi : vous seriez déçus de rater ça ! J’ai donc listé 10 raisons pour lesquelles vous devriez aller au Crazy Horse (maintenant, et même après !)

1 – La Lumière
C’est certainement la première chose qui m’a frappée au Crazy Horse : la lumière ! Comme dans tout show, celle-ci est extrêmement importante, mais ici elle semble pensée spécifiquement en amont des chorégraphies, de sorte que les danseuses, malgré leur nudité, sont habillées de lumière ! Certains tableaux sont d’ailleurs assez incroyables puisque, selon les mouvements de la chorégraphie, certains espaces de la scène s’éclairent, comme si les danseuses avaient le pouvoir d’allumer ou d’éteindre la scène !

2 – Le tableau « Reine des Cœurs »
Ce numéro est une création originale de Chantal Thomass parmi les 5 créés par la créatrice de lingerie (tous absolument sublimes). J’ai été frappée par le soin et l’attention aux détails apportés à chaque tableau, imaginé un peu comme une pièce de lingerie haute couture. Il m’a été difficile de n’en sélectionner qu’un seul, pourtant je crois que le Reine des Cœurs est celui qui m’a le plus envoutée ! La mise en scène, les tenues, la chorégraphie, tout est pensé avec soin, glamour et minutie : les danseuses sont dans « l’attitude », jouent du regard du public avec malice et la mise en scène est absolument sublime ! Il y est question de jeu de cartes et de dame de cœurs, et la musique n’est pas étrangère à mon coup de « cœur » : sans trop vous en dévoiler, je vous dirai juste qu’il s’agit de la reprise de « Oops I di dit again » de Britney Spears par Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox (un collectif qui reprend des standards pop façon vintage).

3 – La bouteille de Champagne cuvée Crazy Horse
Quel délice que de pouvoir siroter votre coupe de Champagne pendant le spectacle ! Et j’avoue être repartie avec ma bouteille vide en souvenir lors de ma première fois là-bas, et celle-ci me sert désormais de vase et s’affiche dans ma déco !

4 – Les dessous de Chantal Thomass qui habillent le spectacle
Nul besoin de repréciser à quel point je suis admiratrice de l’univers de Chantal Thomass. Alors voir ses créations s’animer lors de chorégraphies est forcément un plaisir d’esthète, surtout lorsque j’ai pu reconnaître certaines parures que je possède (malheureusement je ne les porte pas aussi bien que les filles du Crazy, haha !). D’ailleurs, pour être une fidèle du lieu, je peux vous dire qu’il est rare de voir les danseuses autant « habillées » !

5 – La salle de spectacle « boudoir » et le rideau cristallisé
La salle n’a rien à voir avec les immenses espaces du Moulin Rouge ou du Paradis Latin, par exemple. Ici, tout est très feutré, intime, la scène n’est pas très grande et du coup on peut vraiment profiter du spectacle en quasi « HD » ! Et ce rideau scintillant ! Il me rappelle l’entrée de Jessica Rabbit sur scène dans le film de Disney !

6 – Les bouches qui scintillent devant le Crazy
La bouche est le symbole iconique du Crazy ! Si vous vous promenez donc près d’Alma Marceau, sur l’Avenue George V, vous avez forcément lever les yeux sur ces néons en forme de bouche ! Un passage selfie obligatoire !

7 – les WC
Je dis toujours que mes WC préférés de Paris sont ceux du Crazy ! J’aime l’atmosphère japonisante des esquisses aux murs, les rideaux de fils métalliques qui rappellent le numéro « Good Girl » pour y rentrer mais j’adore surtout (et c’est peu de le dire) leurs WC double ! Ainsi, pas question de couper votre conversation avec votre meilleure amie, le WC comporte deux assises, pour continuer de papoter !

8 – Le service
Le personnel est adorable ! De l’entrée et de ce monsieur, toujours fidèle au poste avec son grand chapeau, à la boutique, en passant par les serveurs, j’ai toujours été accueillie comme une princesse, et c’est assez rare à Paris pour être noté !

9 – La boutique
Et oui… jamais une visite ne passe sans que j’aille m’offrir un souvenir de la boutique, histoire de prolonger le glamour à la maison ! Ils ont de ravissants objets, dont notamment un éventail avec des dessins de jambes, signé Chantal Thomass, mais aussi de la lingerie, et d’autres souvenirs, pas kitsch pour un sou ! (J’avoue que je me suis acheté leur tee shirt pour me motiver lors de mes cours de gym haha !)

10 – Le lieu, tout simplement !
Si mes 9 bonnes raisons précédentes ne vous ont pas convaincus, je vous suggérerai juste de me faire confiance et d’y aller les yeux fermés (enfin, pas trop pendant le spectacle, hein) car c’est pour moi, avant d’être un cabaret incontournable, un lieu iconique du Paris glamour, et de Paris, aussi, tout simplement ! Voilà donc 65 ans que le Crazy Horse enchante, vampirise et hypnotise les nuits de la capitale, et j’en suis la preuve vivante : il me tarde d’y retourner !

Zou bisous bisous ! 💋✨