Loretta Banana

Coquetteries

Ma nouvelle routine 100% naturelle pour des cheveux de sirène !

Oh mais quel titre racoleur me direz-vous ! Pourtant, sachez que je reviens de loin. Pour tout vous dire, je ne pensais même pas pouvoir un jour espérer désintoxiquer mes cheveux des silicones. Après un essai vain, j’avais un peu baissé les bras, et laissé mes cheveux faire ce qu’ils voulaient de moi. (Et non l’inverse comme le scandait ce slogan “je fais ce que je veuuux, avec mes cheveuuuux”. Bref, trêve de galéjades inutiles.) 💁‍♀

Boucles d’oreilles : SWAROVSKI Gilet : MANOUSH (Vieux de chez vieux) Et cheveux 100% naturels ! haha

Je me suis donc dit que ce pourrait être intéressant de partager mon expérience ici, tout en sachant que chaque cheveu est très différent et que ce que je vais partager avec vous reste mon expérience personnelle et ne s’appliquera peut-être pas de la même manière pour vous.

Le constat : les shampoings ne me lavaient plus les cheveux correctement et les silicones avaient asphyxié ma fibre capillaire.

Je vous pose les bases, histoire de vous montrer que le titre n’est pas exagéré et que je ne vous fais pas passer des vessies pour des lanternes (bénie soit cette expression, trop peu souvent utilisée de nos jours à mon goût, et que je tiens de ma mamie, mais bref, je digresse, une fois de plus) : je fais des colorations régulièrement depuis plusieurs années, et il ne se passe (quasiment) pas un shampoing sans que je n’utilise mon super GHD pour me faire des boucles. Autant vous dire qu’avec tout ce fatras, mes cheveux en avaient gros sur la kératine.

Comble du sort : même si elle n’en a pas l’air, ma tignasse s’emmêle plus vite que la laisse de ma chienne quand elle aperçoit son crush dans la rue, et autant vous dire qu’il lui en fallait, du démêlant et du conditionneur pour se faire maîtriser (je parle de ma tignasse, hein, pas de ma chienne). Et parce que décidément ces cheveux me semblaient indomptables, j’ai décidé il y a de ça 3 ans environ de passer au lissage brésilien qui, certes s’il est chimique, a tout de même sauvé mes cheveux à bien des égards (plus besoin d’utiliser mon GHD aussi intensément qu’avant, et surtout l’aspect général de la fibre capillaire s’en est trouvée NETTEMENT améliorée).

Seulement voilà, si je me suis bien accommodée de tous ces produits chimiques tant d’années, je sentais bien que mes cheveux commençaient sérieusement à étouffer. Les shampoings ne me lavaient plus les cheveux correctement. Rien ne fonctionnait (même avec des produits hors de prix) : les racines me semblaient toujours grasses, comme mal lavées.

Lors de ma dernière coloration chimique dans un salon classique, la coiffeuse m’a même dit que mes cheveux étaient poreux. C’était bien la première fois que l’on m’annonçait ça, mais je devais bien le reconnaître : elle avait parfaitement raison ! Il me fallait de très longues minutes pour rincer mes shampoings, et alors les masques bourrés de silicone, j’en avais pour la soirée !

Quant aux différents soins (distribués en salon) que j’utilisais, le silicone avait tellement asphyxié mes cheveux qu’effectivement, le lendemain, ils étaient radieux mais devenaient ternes immédiatement le jour d’après.

Le danger avec ces produits c’est l’illusion d’une chevelure soyeuse et en bonne santé qu’ils nous donnent, mais une fois trop habituée à ces substances nocives, elle devient imperméable aux soins naturels, aux huiles, etc. Sans parler des sulfates qui bousillent complètement le cuir chevelu.

Le constat n’était donc pas des plus reluisants, et surtout je voulais absolument retrouver un aspect de cheveu sain et “propre” !

👉 Passons désormais à la pratique ! Car maintenant que je vous ai bien vendu du rêve dans le titre, vous vous demandez certainement pourquoi nous en sommes encore à parler tristesse et silicones.

La mise en place de ma nouvelle routine

Comme il faut toujours un échec avant de réussir… J’ai tenté, un jour de gros ras-le-bol, l’expérience impossible de passer du jour au lendemain (erreur de débutante) à des produits 100% naturels voire même bio, en allant m’approvisionner chez Mademoiselle Bio. C’est mon côté Buzz l’éclair, vers l’infini et l’au-delà, toujours plus vite et plus fort. Et bien croyez-le ou non, mais 15 jours plus tard, je reprenais ma routine débectante à base de silicones.

Pourtant, cette detox rapide aura au moins eu le mérite de me faire découvrir un produit qui a révolutionné ma routine cheveux durablement : le shampoing solide = LA VIE.

Ce produit m’a clairement sauvé la mise, alors que pourtant, je partais avec de sacrés a priori sur lui. Mais UNE SEULE fichue utilisation m’a totalement convaincue, et près d’un an après, je suis toujours fidèle à lui (j’en ai même racheté cet après-midi !) (sans parler de la belle action pour la planète en limitant les emballages).

Si j’adore le LAMAZUNA* pour cheveux secs (celui-ci), mon chouchou toutes catégories confondues reste le PACHAMAMAÏ* (le Sweetie* qui hydrate sans graisser). Clairement, les planètes sont bien plus alignées depuis que j’ai ce sauveur de crinière dans mon placard de salle de bains. Et même si le reste de cette première routine n’a pas fonctionné, découvrir le shampoing solide m’a déjà permis de retrouver des cheveux beaucoup mieux lavés, plus légers et les a désencrassés durablement.

L’échec retentissant, en revanche, était de croire que passer à une routine 100% naturelle serait aussi facile, bien que j’avais lu et entendu à de nombreuses reprises que la période de rehab du cheveu était compliquée et longue (entre 3 et 6 mois). Je ne critique absolument pas les produits que j’ai testés chez Mademoiselle Bio (notamment dans la gamme éponyme de la boutique et Centifolia), car je suis persuadée qu’ils sont bons, mais mes cheveux étaient fragilisés et surtout particulièrement en détresse à ce moment-là, et je pense qu’ils avaient besoin de soins bien plus nourrissant pour réussir leur transition.

Du coup, j’ai continué à utiliser mes masques plein de saloperies parce que de toutes façons, ils étaient là, m’avaient coûté bien trop chers et qu’en bonne écolo que je suis, il était hors de question que je les jette sans les finir. Alors j’ai pris mon mal en patience, et le temps de les liquider, j’ai eu l’occasion de mettre ma petite stratégie en place et de me renseigner sur ce que j’allais faire par la suite.

D’abord, la couleur. Naturelle ou pas ? Il n’y a pas de vérité, ni de bonne réponse, après tout, chacun fait bien comme il veut mais surtout comme il peut, mais la mienne de vérité, c’est que j’étais dérangée à l’idée de faire une colo 100% chimique, mais pour connaître aussi les végétales, je savais que le résultat, pour moi qui aime d’une certaine manière la sophistication et un résultat bien net, n’était pas forcément satisfaisant….

Alors, j’ai coupé la poire en deux (mais pas mes cheveux), sur les bons conseils de ma Laëtitia, et me suis rendue au salon Poppy Pantone dans le 3e arrondissement de Paris, qui, en plus d’être beaucoup trop bien décoré, ne propose QUE des colorations végétales à 80% (si je ne vous dis pas d’âneries, les 20% restants permettant à la couleur de mieux accrocher et de se “voir”). Et je suis ravie du résultat que je voulais naturel, et mes cheveux s’en portent à merveille ! (La dernière fois, la coiffeuse d’un salon classique m’avait fait une couleur – que j’avais demandée uniforme – et suis ressortie avec clairement deux couleurs sur la tête…)

L’équipe du salon est en plus très accueillante et à l’écoute (c’est tellement agréable !) et extrêmement professionnelle. Seul tout petit bémol (je le précise mais c’est aussi ça le charme d’un coiffeur plus “nature”), c’est que vous ne ressortez pas avec le brushing de Dalida mais avec un séchage plus naturel. En réalité, même en allant chez un coiffeur classique, mes boucles n’étaient jamais parfaites et je devais les refaire, donc ça ne me change pas grand chose, mais je le précise surtout pour les quelques filles qui aiment les coiffures de starlettes parmi vous (et je sais qu’il y en a !).

Cela m’a également permis de passer à ce que vous attendez désormais avec impatience : les produits que j’utilise pour ma routine 100% naturelle. Et là encore, je dois le tuyau à Poppy Pantone et ma douce Laëtitia, qui a su me convaincre, malgré mes réticences, à tester les produits de la marque Végétalement Provence (naturelle et végétale mais pas bio, je préfère préciser).

La jolie déco d’inspiration vintage chez Poppy Pantone

Ces soins sont proposés dans les salons de coiffure spécialisés dans le végétal et ont une composition plutôt bonne (en tout cas bien meilleure que ce que vous trouverez dans un produit classique), ne serait-ce que parce que les ingrédients font la part belle aux plantes et notamment aux huiles végétales et essentielles (les odeurs sont délicieuses et tellement moins agressives que dans les soins chimiques…)

Je suis en plein test (et tellement convaincue !) du baume après-shampoing antioxydant* Végétalement Provence (parfait pour entretenir une couleur et la faire se patiner joliment) que je laisse sous une serviette entre 30min et 1h quand je peux ; mais j’ai déjà laissé pauser simplement le temps de ma douche et le résultat était tout de même satisfaisant.

Après l’échec précédent, j’avais un peu la hantise de devoir à nouveau abandonner parce que mes cheveux deviendraient indomptables, impossibles à démêler et secs – comme ce fut le cas précédemment – mais rien de tout ça n’est arrivé, bien au contraire !

Mes cheveux me semblent plus doux (même plus qu’avec les soins bourrés de silicones), absolument plus du tout poreux (merci le shampoing solide) et ils sont légers et ULTRA faciles à coiffer que j’ai peine à croire que ce soit possible ! J’espère que tout cela va continuer encore, mais cela me semble plutôt bien parti. Je note une brillance moindre, mais honnêtement je ne vais pas chipoter et surtout je crois que c’est parfaitement normal en phase de transition.

Pour continuer à utiliser mes plaques sans bousiller mes cheveux, j’ai également opté pour la brume hydratante sans rinçage*, toujours chez Végétalement Provence, qui permet d’aider à démêler, tout en hydratant et en protégeant les cheveux des agressions causées par la chaleur des lisseurs et sèche-cheveux. Là encore, je suis ravie de ses promesses qui sont parfaitement tenues !

Ces produits sont vendus dans le salon Poppy Pantone (et sont rechargeables si vous les ramenez, ce qui est encore un bon point pour la planète) mais vous pouvez aussi vous les procurer directement sur leur site internet. En somme, ces produits me semblent être la meilleure solution de transition pour passer à une routine plus naturelle.

Alors bien sûr, vous me direz : Loretta, tu es bien mignonne, mais c’est un budget, tout ça, non ? Alors oui, bien sûr, les prix sont nettement au-dessus de ceux d’une grande surface. Mais ils sont aussi bien moins chers que chez un Kerastase, et surtout il faut très peu de produit pour que celui-ci fasse effet. Et pour ce qui est du shampoing solide, sa durée de vie est bien plus longue qu’une simple bouteille (bon sauf si vous avez la phobie du cheveu sale comme j’ai pu avoir et que vous vous faites deux shampoings à chaque fois).

Pareil pour le salon Poppy Pantone : les prestations sont un peu plus chères que dans un salon “classique”, mais il y a un prix à payer pour avoir des personnes à l’écoute, disponibles et professionnelles et des produits de qualité… En tout cas c’est ma vision des choses !

En plus, maintenant que j’ai arrêté d’acheter des bêtises en cascade dans les enseignes de fast fashion (voir mon post sur le sujet juste ici), je me dis qu’il n’y a rien de mal à mettre un peu plus de budget dans des coquetteries meilleures pour moi… et la planète 🌼

Voilà donc mon postulat après près d’1 mois de désintoxication des silicones et je voulais absolument partager mon expérience avec vous parce que j’ai failli renoncer et que c’est quand même dommage de se résigner, non ?

Je serai curieuse d’alterner dans quelques temps avec les produits que j’avais achetés chez Mademoiselle Bio pour voir si mes cheveux sont désormais capable de les accepter ! J’espère que ces quelques conseils vous aideront et je serai ravie de lire en commentaires vos habitudes de routines cheveux plus naturelles (et même vos recommandations produits).

Belle journée ! 🌿🌸✨

* les produits présentés sont vegan et non testés sur les animaux ♥

Par tous les seins !

(Tout d’abord je voulais remercier chacun(e) d’entre vous pour venir me lire et pour l’accueil que j’ai reçu sur ce nouveau blog, cela m’a énormément touchée et me donne encore plus envie de continuer !)

Pastèques, nénés, chouchous, roberts (la classe), tétons, oeufs au plat… vous l’aurez deviné : cet article n’aura d’autre dessein (ha ha ha) que de parler seins. Un programme tout confort qui, je l’espère, va rameuter du monde au balcon !

Aujourd’hui nous allons donc parler maintien, mais maintien chic et vintage, bien sûr ! Peut-être ne vous posez-vous pas souvent la question, mais moi, elle me revient chaque matin au moment de choisir mon soutien-gorge : regardez-vous souvent la ligne de votre buste ? Et plus encore : la regardez-vous pour voir si celle-ci s’accorde harmonieusement à ce que vous portez ?

En effet, pas facile de s’y retrouver avec tous ces modèles très ronds et à balconnets qui peuplent les rayons de sous-vêtement, laissant bien souvent l’élégance passée et le raffinement au placard ! J’avoue n’avoir jamais eu une passion démesurée pour les modèles de soutien-gorge actuels qui sont, je trouve, parfois d’un esthétisme somme toute relatif et donne l’impression que la poitrine va passer par-dessus bord.

De plus, votre poitrine n’est pas naturellement ronde et la “forcer” à prendre cette forme n’est pas idéal. Cependant je ne juge personne sur le fait de les porter : ils composent environ 95% des rayons ! Et hormis quelques marques qui proposent des jolis modèles (Chantal Thomass, Lou, Aubade, Passionata…), la lingerie inspirée d’autrefois n’ose un retour que très timide pour le moment.

Peut-être par peur de perdre du confort ? Les années 70 sont passées par-là et la libération de la femme et de son corps par la même occasion (ce qui est une chose absolument formidable) mais pourtant je n’ai pas toujours l’impression de me sentir très à l’aise dans mes soutien-gorges ou même avec les collants que l’on trouve chez toutes les grandes enseignes (qui ne perdent d’ailleurs pas une occasion de se filer dès les premières heures). Alors qu’en regardant d’un peu plus près dans le rétro, les bas nylon de nos grands-mères ne se filaient jamais et leurs soutien-gorges étaient d’un maintien formidable !

Et si comme moi vous avez l’habitude de porter des jupes et des pantalons taille haute, il est indispensable de savoir bien mettre sa poitrine en valeur pour créer un volume harmonieux entre le buste, la taille et les hanches. Le problème s’est d’ailleurs bien intensifié pour moi récemment (c’est ce qui m’a mené à cette réflexion) car bien que je sois loin d’un 100D, ma poitrine a récemment pris une taille en plus suite à un traitement hormonal, et j’ai tout simplement commencé à ne plus me sentir bien dans ma lingerie que je possède pourtant en abondance. Je n’en suis pas encore à hypothéquer ma collection Chantal Thomass, mais je me suis dit qu’il serait peut-être temps de rechercher plus de maintien, de confort sans pour autant faire l’impasse sur l’esthétisme !

Jayne Mansfield, dans toute sa grandeur !


En grande amatrice de vintage et de silhouettes rétro,
j’ai toujours adoré les bustes sensuels des années 50, rendus célèbres à l’époque par les “sweater girls“, ces actrices Hollywoodiennes comme Marilyn Monroe, Jayne Mansfield ou encore Ava Gardner qui portaient des corsages près du corps laissant deviner une poitrine indécemment voluptueuse. Leur secret ? Le soutien-gorge conique, bien sûr ! Peut-être l’associez-vous, à juste titre, au couturier Jean-Paul Gaultier qui l’a remis au goût du jour dans les années 90 sur Madonna, mais cette pièce de lingerie est bien plus que cela !

Tempest Storm – La queen du Burlesque et des sweater girls !

Aujourd’hui considéré comme un vestige poussiéreux et immettable de la lingerie (sauf possiblement en soirée SM), le “bullet bra” ou soutien-gorge conique, a pourtant connu son apogée dans les 50’s, au tout début des Trente Glorieuses, comme un moyen pour les femmes de se réapproprier leur corps, d’accentuer leurs courbes et de remettre le glamour au goût du jour après la période sombre de la seconde guerre mondiale.

Cette pièce de lingerie est d’ailleurs associée implicitement au new look de Christian Dior et ses tenues divinement féminines, qui laissait deviner une poitrine saillante, propre à la fameuse silhouette sablier, mais aussi à l’imaginaire plus répandu de la “pin-up”. A cette époque donc, le choix du soutien-gorge semblait corréler également au choix d’une tenue, comme pour la sublimer. Pourquoi ne prenons-nous plus la peine de nous y attarder aujourd’hui ? Ne gagnerions-nous pas en facilité d’habillement en sélectionnant soigneusement notre lingerie ? Les enseignes de sous-vêtements proposent bien des culottes supposées modeler notre silhouette, pourquoi ne prendrions-nous pas plus soin de choisir les modèles de soutien-gorge qui nous conviennent vraiment ?

Mais en quoi cette tendance, qui ne semble guère si confortable, nous intéresse-t-elle aujourd’hui, me demandez-vous ? Et bien, comme je vous l’expliquais plus haut, elle répond déjà à la problématique d’une silhouette plus harmonieuse. Et même si ces soutien-gorges façon “pare-balles” peuvent aujourd’hui nous sembler indécents, ils n’ont pas tous été aussi exagérés dans la vie des femmes de l’époque, bien au contraire.

J’en veux pour preuve l’iconique “coeur croisé” de chez Playtex (Cross Your Heart Bra en anglais). Au gré de mes recherches d’un soutien-gorge emboitant et féminin (et aussi parce que je regarde Mad Men et qu’ils travaillent pour la marque de lingerie) je me suis retrouvée propulsée à farfouiller les rayons de lingerie que portait ma grand-mère. Et devinez quoi ? On y trouve des merveilles !

Ce fameux modèle Playtex est toujours édité par la marque et ce depuis 1954, existe aujourd’hui encore dans différents coloris et était d’ailleurs au centre d’une vaste campagne de communication à son lancement, faisant de la marque la première à parler de lingerie sur le petit écran.

Combien de nos grands-mères ont porté (ou continuent même) à choisir ce modèle ? Et je les comprends : il est emboitant, possède un maintien spectaculaire et met en valeur naturellement la forme de la poitrine. Je compte d’ailleurs l’adopter bientôt pour toutes les raisons évoquées plus haut. Je trouve son prix raisonnable et il a l’avantage de ne pas non plus caricaturer trop la poitrine.

Cependant, de nombreuses marques de lingerie à l’univers rétro et très “pin-up” proposent désormais des styles très féminins et glamour (What Katie Did, Secrets in Lace ou la Parisienne Fifi Chachnil), et si vous cherchez plus de simplicité, il vous suffira juste d’aller dans les rayons de lingerie de votre mamie (notamment Damart) !

Mais dis-nous, Loretta, comment fait-on pour avoir une poitrine à crever les regards quand on fait un 85 A ? Si vous rêvez d’accentuer la forme de votre poitrine façon bullet bra mais que vous avez de (jolis) petits oeufs au plat, sachez que certaines marques comme “What katie Did” proposent des coussinets à forme conique à glisser dans votre soutien-gorge.

J’espère que cet article vous aura appris quelque chose et que vous aurez peut-être vous aussi envie de laisser votre poitrine faire sa vie, sans pour autant laisser votre soutien-gorge au placard. Alors, prêtes pour fusiller les regards ?

PS : cet article n’est sponsorisé par personne d’autre que ma poitrine qui en a ras le balconnet d’être compressée !

Le démaquillage sans coton recyclable : c’est coton !

Vous me l’accorderez : ce titre à double lecture était facile ! Mais savez-vous justement d’où provient cette expression, « c’est coton » ? Il s’agit d’une formulation argotique qui date de la 2e partie du 19e siècle et qui fait référence au tissage dudit matériau qui nécessitait d’être très méticuleux et précautionneux et qui, par-dessus le marché, pouvait provoquer des difficultés respiratoires de par les poussières de coton. On connait donc aujourd’hui cette expression pour parler d’une tache laborieuse et difficile…

Et justement, le démaquillage ne ferait-il pas partie de ce genre de besogne ? Autant le maquillage m’a toujours paru un moment doux, relaxant, gratifiant et créatif, autant le démaquillage est ce moment que l’on redoute et qu’on est pourtant soulagé d’avoir fait une fois qu’il est terminé. C’est long, ça irrite, ça rougit… bref, c’est tout sauf une partie de plaisir !

Et il faut le dire, le coton n’y est pas étranger, pour peu que l’on n’en soit pas à court ! Ajouté à cela la composition de la plupart des cotons que l’on trouve dans le commerce, blanchis au chlore, et qui participent insidieusement à la pollution de la planète, et qui encombrent nos placards dans leur sachet de plastique…

C’est simple, faites le calcul : si vous utilisez environ 4 cotons par jour, on monte facilement à 120 cotons/mois et 1460 par an environ ! C’est en prenant conscience de ce chiffre et lassée de devoir refaire mon stock tous les quatre matins, que j’ai décidé de tester les cotons recyclables.

Ma première expérience n’a pas été aussi concluante que je l’aurai souhaité, et j’ai presque abandonné, mais c’est en découvrant une seconde marque de cotons que j’ai vraiment réussi à prendre le pli et que j’ai été convaincue du bienfondé de cette démarche alternative et éthique !

Vous l’aurez donc compris : pour que ce geste vert s’inscrive durablement dans votre routine beauté, il faut impérativement choisir minutieusement la marque et la composition des cotons recyclables que vous utiliserez : nous avons toutes des habitudes, des peaux et des gestes différents qui nécessitent un minimum d’attention ! Je vais donc vous indiquer les deux marques que j’ai testées et je vais essayer au mieux de partager mon expérience (réussie) pour vous aider à adopter ce geste eco-friendly !

Ma première expérience avec le kit de lingettes démaquillantes LAMAZUNA
Je l’avoue, j’ai foncé en voyant leur petit design rond, adorable, à double face et hyper accessible : -15€ les 10 lingettes ! La promesse était elle aussi du genre à faire battre mon coeur à 100 à l’heure : leur composition microfibre en polyamide et polyester vous exempte de démaquillant. Il suffit de mouiller les lingettes et de les utiliser tel quel !

J’avais bien sûr quelques réticences, car même si je suis moins maquillée que Ru Paul au quotidien, j’aime quand même avoir un cat eye bien épais et un rouge à lèvres rouge mat. Je ne vais pas tourner autour du pot : le produit n’a pas tenu ses promesses. Ou au détriment de dix minutes de démaquillage intensif…

Pour ne rien arranger, la lingette était aussi un peu petite (à mon goût) et sincèrement je trouvais ma peau beaucoup trop irritée après le démaquillage. Le mythe également de l’eau pour démaquiller n’a pas non plus réellement fonctionné sur moi, et j’était tout de même contrainte d’utiliser une eau micellaire, qui de surcroit filait sur le côté du coton à cause de la microfibre, ce qui ne facilite en rien le geste et et éclabousse le lavabo ! Autant dire que je redoutais encore plus ce moment le soir venu !

Mais je ne me suis pas découragée pour autant, et j’ai décidé de me renseigner un petit peu plus avant de renoncer.

Sur le site de Mademoiselle Bio, je suis tombée sur un mini coffret de 4 lingettes de la marque « Les tendances d’Emma » et leur grand format rectangulaire, en coton bio et bi-face et je me suis dit qu’après tout ça ne me coûtait (presque) rien d’essayer. Dès que je les ai reçues, j’ai été bluffée par la composition ultra douce et je n’avais qu’une seule envie : les essayer et me démaquiller !

Alors bien sûr, votre eau micellaire reste indispensable avec ces grands disques, mais QUEL BONHEUR à utiliser ! Vraiment ! Leur double face est également super appréciable, selon que l’on souhaite légèrement exfolier sur la face « râpeuse » ou juste y aller tout en douceur avec l’autre côté.

Pour tout vous dire, j’ai même été subjuguée de voir que ma peau ne « tiraillait » plus après l’étape démaquillage, moi qui ai vécu des années avec cette sensation désagréable, malgré tous les produits pour peau sensible utilisés.
Suite à ce test plus que concluant, je me suis décidée à commander le kit de 20 lingettes à un peu plus de 30€ et… je ne les quitte plus ! Je ne regrette pas ce que j’estime être un investissement et un geste pour rendre notre planète et notre peau toutes deux plus belles !

Comment choisir la composition de vos disques ?
Là encore, selon votre peau et ses caractéristiques, vous pouvez commander vos cotons avec des compositions différentes : eucalyptus, bambou, ou coton bio ! Ces différences de matières influent aussi sur le type de produit que vous utilisez : typiquement, si vous êtes plus huile et texture épaisse (tout ce que je n’utilise pas ^^), il faudra plutôt opter pour le bambou, tandis que les eaux micellaires et hydrolats se plairont mieux sur le coton bio. Tout est expliqué sur le site des Tendances d’Emma pour vous aider à choisir, alors lisez ces informations attentivement avant de vous lancer !

Comment entretenir et laver ses disques ?
La petite contrainte des disques, c’est le roulement. C’est pour cette raison que je vous conseille de vous faire un bon stock de 20/25 cotons pour avoir suffisamment de temps pour les nettoyer. Le plus simple est de les glisser dans votre machine à laver, chaque fois que vous avez prévu un lavage. Ces disques se nettoient très bien à 40°, mais mieux vaut ne pas aller au-dessus. Cependant je vous rassure : mes pauvres cotons se sont retrouvés dans de beaux draps à 60°, et ils ont survécu et étaient impeccables après cette aventure ! (Dans tous les kits vous trouverez un filet de lavage, y compris chez Lamazuna, pour vous permettre de les laver en toute sécurité)

Si vous n’êtes pas équipé d’une machine à laver et que vous devez vous rendre au lavomatic 1x/semaine, c’est tout de suite un peu plus contraignant. J’avoue ne jamais les avoir lavés à la main, mais je pense qu’à 30° en les frottant bien avec une lessive douce dans une petite bassine, l’affaire devrait être dans le filet de lavage ! (C’est un peu moins écolo, mais si vous y mettez aussi vos jolies petites culottes en dentelle, ça fonctionne !)

Pour résumer, je ne peux que vous conseiller d’adopter ce geste, d’autant que les lingettes sont prévues (si vous les chouchoutez) pour vivre 356 démaquillages ! Autant dire que vous avez de la marge !

—> Mon vrai coup de coeur va donc aux Tendances D’Emma et leurs disques super doux et efficaces (pour vous dire, je les ai adoptées depuis +2 mois et je suis contente de les retrouver à chaque démaquillage ou lotion) et vous conviendront si, comme moi, vous aimez les cotons suffisamment grands pour correctement vous démaquiller.

—> Si vous êtes plutôt une adepte du nude, que vous vous maquillez très peu et que vous cherchez une lingette d’appoint, notamment pour les voyages, j’imagine que les Lamazuna feront parfaitement l’affaire !

J’espère que ce (long) article aura permis de vous éclairer sur ce sujet et que vous aurez envie de vous lancer, vous aussi !

Rose Enchantée

Je ne sais pas vous, mais mon petit plaisir olfactif du printemps, hormis de respirer les effluves de jasmin et de fleurs qui bourgeonnent, c’est de mettre de côté mon parfum d’hiver (mon cher Dahlia Noir), pour opter pour une senteur plus estivale ! C’est aussi souvent la période que choisisse les parfumeurs pour lancer de nouveaux onguents, la Fête des mères n’y étant certainement pas étrangère ! Pourtant, je ne succombe pas facilement à un nouveau parfum (au point de l’utiliser au quotidien ou de l’acheter) car je suis assez pénible et sélective, et ce sont bien souvent uniquement les odeurs très poudrées et florales qui me séduisent !

Et mon pêché mignon, à moi, c’est la Rose. J’en suis obsessionnelle, tant en fleur, qu’en couleur, et je crois que je ne pourrais imaginer porter un parfum qui ne lui fait pas la part belle dans sa formule magique ! L’été passé, je ne portais que Rose Desgranges, et pour cette saison, c’est Acqua Di Parma qui va parfumer mes soirées d’été avec son iconique “Rosa Nobile”. Le premier pschitt m’a fait l’effet d’un jardin anglais fraîchement tondu, jonché de rosiers en fleurs !

Je suis très sensible aux odeurs, et je les garde souvent en souvenir olfactif, ils peuvent aussi bien me réconforter que m’évoquer un souvenir désagréable (même si l’odeur est plaisante, son association avec une personne ou un instant peut me donner des frissons !). Et cette fragrance-là, m’évoque l’été, et un jardin de rosiers devant lequel il m’arrive de passer lorsque je suis dans le sud de la France.

D’un point de vue plus terre à terre, j’ai compris aussi que ce parfum m’avait plu car, au-delà de sa noble rose Centifolia d’l’Italie, ses notes de cœur font éclore des accents de pivoine, de violette et de muguet, d’autres fleurs dont le parfum me plait beaucoup.

Et comment ne pas succomber à son flacon si délicatement travaillé, avec ses roses en relief ? Cette fragrance féminine est donc idéale pour les beaux jours
Et vous, quel parfum vous accompagne l’été ? Avez-vous un parfum doudou qui vous remémore des souvenirs ?

Parfum Acqua Di Parma “Rosa Nobile” – 95€ le 50ml, 132€ le 100ml